Un sondage de l’Institut IFOP pour le JDD (Journal Du Dimanche) publié ce dimanche 27 août 2017 indique qu’Emmanuel Macron, Président de la France, a chuté de 14 points en août et a une cote de popularité désormais estimée à 40%, pire que François Hollande et Nicolas Sarkozy
Plus personne ne peut retenir Macron dans sa chute dans les sondages. Et les dernières nouvelles sur la cote de popularité du nouveau Président risquent de ne pas plaire aux sympathisants du locataire de l’Elysée. En effet, un sondage de l’IFOP pour le JDD nous apprend que la cote de popularité du président français a chuté de 14 points en août, en seulement trois mois à la tête de la France.
Le sondage de l’IFOP est loin d’être complaisant pour Macron. Désormais, seuls 40% des Français se disent satisfaits de l’action du Président français. 57% désapprouvent le successeur de François Hollande, dont 20% « très mécontents ». D’après IFOP, Emmanuel Macron a chuté de 24 points. C’est sans précédent.
« Macron pire qu’Hollande et Sarkozy en 3 mois de présidence »
Si l’on tient compte de l’évolution de la cote de popularité du plus jeune Président de la Vème République, l’on note une dégringolade sans précédent : en mai, Macron était à 62% d’opinions favorables. En juin, il atteint les 64%. Mais depuis la fin de la lune de miel, la chute a été drastique : 54% en Juillet et 40% en août.
Son prédécesseur, François Hollande, avait même fait mieux. En mai 2012, la cote de popularité du président socialiste était à 61%. En juin, il perd deux points (59%) ; 56% en juillet et 54% en août. Face aux derniers présidents de la 5ème République, Nicolas Sarkozy a de quoi être fier. En mai et juin 2007, il était à 65%. En juillet de la même année, il gagne 1 point (66%) et en août 2007, il atteint les 69%.
« Les Insoumis veulent déferler à Paris »
Autre fait marquant : la chute du Premier ministre, Edouard Philippe. 37% des Français sont défavorables à Edouard Philippe, dont 10% « très mécontents ». Interrogé par le JDD, Frédéric Dabi, directeur général adjoint de l’IFOP s’explique : « L’ addition des mécontentements et des frustrations est flagrante. (…) Le plus préoccupant pour Macron est qu’une grille de lecture tend à s’installer, qui fait apparaître sa politique comme favorisant l’injustice ».
Cette dégringolade dans les sondages risque de coûter très cher à Macron qui devra affronter une rentrée très houleuse. L’opposition se prépare à tout et du côté de la France Insoumise, on ne lâche rien. « Le 23 septembre prochain, il faut que le peuple déferle à Paris contre le coup d’Etat social, contre le coup d’Etat antidémocratique qui s’organise contre lui », a lancé Jean-Luc Mélenchon dans un discours prononcé ce dimanche en marge de la rentrée des Insoumis à Marseille.