Gérard Darmanin, ministre des Comptes publics, a confirmé dans une interview accordée au Parisien que 17 millions de Français-e-s qui paient l’impôt sur le revenu bénéficieront d’une baisse d’impôts. Pour laver l’image de président des riches qui est collée Macron, le ministre a aussi précisé que les contribuables aisés, dont lui, n’en bénéficieront pas du tout
Quelques semaines après la conférence de presse d’Emmanuel Macron durant laquelle le président français avait promis 5 milliards d’euros de baisses d’impôt, c’est autour du ministre des Comptes, Gérard Darmanin, d’apporter des précisions sur une mesure attendue par des millions de Français-e-s.
En effet, dans une interview accordée au Parisien, le ministre a répondu à la question de savoir qui profitera de cette baisse. « Je veux dire que la quasi-intégralité des 17 millions de foyers qui paient l’impôt sur le revenu sera concernée. Et qu’il n’y aura pas d’augmentation d’impôts pour personne ! Le président a été clair : ce sont les économies qui vont compenser les baisses d’impôts pour les classes moyennes et populaires. »
Le ministre est clair. Les contribuables aisés n’en bénéficieront pas. « Nous voulons baisser l’impôt des classes moyennes, pas des contribuables aisés. Un ministre comme moi qui gagne 8 000 euros par mois n’a pas vocation à bénéficier de cette baisse ! (…) Au total, plus de 95% des contribuables paieront moins d’impôts », a précisé Gérard Darmanin.
« L’économie française va bien »
Dans son interview, le ministre a précisé le montant de la baisse en espèces sonnantes et trébuchantes. « En moyenne, environ 300 euros par foyers et par an. Mais, c’est simplement un ordre de grandeur parce que nous ferons en sorte que la baisse d’impôt soit plus importantes pour les classes moyennes que pour des personnes qui ont des revenus plus élevés », explique-t-il.
A la question de savoir s’il n’est pas inquiet de l’impact que toutes ces baisses d’impôts va avoir sur les comptes publics, il rétorque : « non, les rentrées fiscales sont bonnes, l’économie française va bien…Nous tenons notre cap de sérieux budgétaire et nous serons encore de 2% de déficit l’année prochaine, comme prévu. »
Pour lire l’interview dans son intégralité, cliquez ici : Le Parisien