Benjamin Netanyahou, actuel premier ministre d’Israël, accuse l’Iran d’injecter 700 millions de dollar tous les ans au Liban pour financer le Hezbollah
Netanyahou ne lâche plus l’Iran. En pleine crise entre Israël et l’Iran, le premier ministre israélien qui traverse une crise politique sans précédent a formellement accusé la République Islamique d’Iran de financer le Hezbollah à coup de plusieurs millions de dollars tous les ans.
Les déclarations Benjamin Netanyahou ont été faites ce dimanche à l’occasion de la Journée dédiée à Jérusalem. « L’Iran transfère 700 millions de dollar au Hezbollah chaque année. Mais, il le fait en adoptant plusieurs méthodes différentes, y compris la fraude. Ainsi, le ministère iranien des Affaires étrangères transfère plus de 100 millions de dollar à des organisations terroristes », a-t-il révélé.
« Tous les Etats arabes le savent »
Et d’ajouter : « l’argent est transféré sous couvert diplomatique, à travers des moyens apparemment innocents, vers le Liban et de là au Hezbollah ». Pour Benjamin Netanyahou, ce financement colossal permet à l’Iran de semer le trouble dans la région. « Ces sommes énormes provoquent de graves agressions de la part de l’Iran et ses proxys dans notre région », dit-il.
Selon le premier ministre israélien, cette agression en provenance de l’Iran et ses financements destinés à des organisations terroristes, dont le Hezbollah font qu’aujourd’hui beaucoup de pays arabes s’allient à Israël pour faire face à l’Iran. « Nos voisins le savent. Tous les Etats arabes le savent. C’est l’une des choses qui font qu’ils se rapprochent de nous », affirme Netanyahou.
Le premier ministre est catégorique dans ses menaces adressées à l’Iran. « Nous ne prenons pas à la légère ces menaces iraniennes. Nous ne nous laissons pas faire non plus car quiconque essaie de nous blesser sera blessé très sévèrement. Nous avons prouvé cela plusieurs fois dans l’histoire de notre Etat. Nous l’avons juste prouvé hier soir (Libye, ndlr). Nous l’avons aussi prouvé lors des six jours qui nous ont ramenés à une partie de notre terre », prévient-il.