Olivier Besancenot, ex candidat à la présidentielle française et militant de gauche, a été l’invité de RTL ce jeudi 25 mai. Face à Elisabeth Martichoux, plusieurs sujets ont été abordés dont la SNCF et le Parcoursup. Il s’est prononcé sur l’interpellation de lycéens accusés d’avoir fait une intrusion de force dans un lycée parisien
« Ils ont voulu occuper pacifiquement des lycées, et certains d’entre eux des lycéens se retrouvent toujours en garde à vue. Beaucoup d’émotion du côté des élèves. Je réclame leur libération immédiate. On voit un peu la tentative répressive du gouvernement », a-t-il réagi sur RTL. Il estime que le gouvernement essaie de faire peur.
Sur le plateau d’Elisabeth Martichoux, Olivier Besancenot s’est aussi exprimé sur la marche du 26 mai. Réagissant à une déclaration de Macron qui disait qu’il n’y avait pas une convergence des luttes, Besancenot lance : « il faut qu’il fasse un petit effort et il va y arriver. (…) A force de taper sur tout le monde au même moment (…), ça agace, ça énerve ».
« Vous allez au devant de grands déboires »
Olivier Besancenot dévoile son objectif. Pour lui, ce serait une victoire d’obtenir le retrait de Parcoursup et le retrait sur la réforme de la SNCF. A la question de savoir si Macron peut renoncer à sa réforme de la SNCF, il rétorque : « mais oui. Il est déterminé Macron. Nous, on est déterminé aussi ».
L’ex candidat à la présidentielle de 2002 et 2007 appelle la direction de la SNCF à organiser un référendum. « (…) La direction de la SNCF, si elle a du cran, qu’elle fasse un référendum comme à Air France et que Monsieur Pepy mette sa démission dans la balance. Quand vous êtes chef d’entreprise et que vous le faites contre quasiment l’avis de l’ensemble de votre personnel, vous allez au devant de grands déboires », prévient-il.