Dans une interview accordée à d’éminents scientifiques et économistes, Bill Gates, milliardaire américain et ex PDG de Microsoft, déplore les nombreuses fausses rumeurs sur l’inefficacité des vaccins
Bill Gates n’en peut plus d’être la cible des complotistes sur les réseaux sociaux. En tout cas, dans une interview publiée ce 15 sur le site du média The Guardian, le milliardaire américain et ex PDG de Microsoft a fait part de sa grosse déception de voir certains remettre en cause l’efficacité du vaccin dans la lutte contre le Covid.
Ainsi, interrogé sur les rumeurs de dépopulation et de corruption (dans le milieu scientifique) dont il est accusé, il rétorque : « je suis très fier du travail que la fondation (Bill and Melinda Gates, ndlr) a abattu en s’alliant avec d’autres partenaires pour réduire la mortalité infantile ».
Dans l’interview, le philanthrope américain s’est dit fier d’avoir créé le vaccin Rotavirus qui, selon ses chiffres, a permis de réduire de 80% le taux de mortalité dû à la diarrhée chez les enfants alors que ce virus faisait, chaque année, plus de 400 000 morts. Bill Gates se félicite d’avoir fait autant pour la pneumonie, l’hépatite C et le VIH.
« je ne gagne pas d’argent avec les vaccins, mais avec les logiciels »
Mais, s’adressant aux anti-vax, son message est sans ambages : « les vaccins sont un miracle et c’est hallucinant que des gens puissent dire le contraire », dit-il. Et d’ajouter : « j’ai dépensé des milliers de dollars dans les vaccins, je ne gagne pas d’argent avec les vaccins. Je ne sais pas pourquoi on devrait penser à ça. Je gagne ma vie grâce aux logiciels ».
Dans l’interview, le richissime philanthrope américain s’est exprimé sur la régulation des réseaux sociaux, un sujet d’actualité très cher aux dirigeants du monde. Selon Bill Gates, des échanges très importants ont lieu, en ce moment, entre des géants du net et des dirigeants du monde afin de trouver des solutions.
Mais, il refuse catégoriquement d’être le propriétaire d’un réseau social. « Quant à moi, je n’ai aucune intention d’être le propriétaire d’une plateforme (de réseau social, ndlr). Je reste très focalisé sur ma philanthropie et sur des sujets tels que la prévention des pandémies, la santé mondiale, le changement climatique et les recherches sur l’Alzheimer », conclut-il.