Un scandale en cache un autre. Moins d’un mois après la révélation de notre média concernant le scandale de Levothyrox dans lequel Agnès Buzyn est cité, c’est une nouvelle affaire qui vise directement l’ex ministre de la Santé d’Emmanuel Macron désormais casée au niveau de l’Organisation Mondiale de la Santé.
En effet, ce 02 juillet, Lecourrier-du-soir.com a appris de la Gazette Yvelines que les manipulateurs du centre hospitalier international Meulan-Les-Mureaux (Chimm) ont fait grève ce 24 juin avec le soutien de la CGT. Motif de leur plan d’action : exiger le versement de 100 euros nets mensuels de prime de risque qu’Agnès Buzyn leur avait promis en 2019.
Pourtant, en 2019, dans un communiqué émis par de Buzyn et intitulé « prime de risque pour les urgences », on pouvait lire : « dans le cadre du pacte de refondation des urgences, annoncé le 14 juin dernier par Agnès BUZYN, ministre des Solidarités et de la Santé, une prime de risque de 100 euros nets mensuels est attribuée aux personnels qui exercent dans les services d’urgence. Versée depuis le mois de juillet aux personnels non médicaux, titulaires et contractuels, toutes professions confondues, des structures mobiles d’urgences et de réanimation (SMUR) et des structures d’urgence (SAU), elle vise à soutenir et mieux reconnaître leur exposition à des risques particuliers et des conditions de travail spécifiques. »
Et le communiqué de poursuivre : « conformément à l’engagement pris par la ministre, et afin de répondre au besoin d’ajustement exprimé par les acteurs de terrain, le versement de cette prime est étendu à partir de ce mois-ci à tous les personnels qui consacrent une majorité de leur temps de travail aux services d’urgences, y compris ceux qui sont rattachés à d’autres unités fonctionnelles, comme cela peut être le cas par exemple des brancardiers ou des manipulateurs radio, où à d’autres établissements, tels que les infirmiers de psychiatrie qui interviennent aux urgences. Avec cette nouvelle étape, Agnès BUZYN confirme son soutien aux équipes hospitalières impliquées au quotidien et en première ligne dans la prise en charge en urgence de nos concitoyens. »
Pourtant, et comme par hasard, deux ans plus tard, certains qui remplissent les critères d’éligibilité à cette prime n’ont rien touché.