McKinsey, à nouveau, sur la sellette. Et cette fois-ci, ce ne sont pas les millions d’euros de contrats que le gouvernement français lui a attribués qui font débat, mais plutôt sa décision inattendue de supprimer des milliers de postes alors que la multinationale a récemment engrangé 15 milliards de dollars de profits.
C’est du moins l’information qui a été révélée, ce 21 février, par le média américain, Bloomberg. En effet, à en croire cette source, McKinsey envisage de supprimer près de 2 000 postes, soit le plus grand plan social jamais activé par l’entreprise américaine. Et en France où l’entreprise a suscité une vive polémique ces dernières années, l’affaire, comme l’on pouvait s’y attendre, attise la curiosité des médias.
« McKinsey emploie actuellement 45 000 personnes, soit 17 000 de plus qu’il y a 5 ans. Elle licenciera 2 000 d’entre eux prochainement, indique l’agence de presse Bloomberg, dans le cadre d’un des plus grands plans sociaux qu’elle n’ait jamais activé. Le nombre de salariés prochainement renvoyés pourrait évoluer, mais les sources de Bloomberg indiquent qu’il s’agit essentiellement d’employés administratifs », rapporte le média MidiLibre.
Et la source d’ajouter : « le but du cabinet de conseil est de centraliser les tâches de soutien aux consultants, explique la brève, réalisant ainsi des économies. Ce licenciement stratégique permettrait de mieux rentabiliser l’embauche massive effectuée par l’entreprise ces dernières années ».
La décision de supprimer 2 000 postes risque, une nouvelle fois, de plonger l’entreprise américaine dans la tourmente compte tenu des bons chiffres réalisés ces dernières années. Ainsi, d’après Bloomberg, McKinsey a réalisé un bénéfice de 15 milliards de dollars en 2021 et une source proche de l’entreprise affirme que ce chiffre a été dépassé en 2022.