Les maires de France déclenchent la rébellion et refusent catégoriquement la fermeture des petits commerces comme l’a exigé le gouvernement dans le cadre du confinement
Un violent affrontement oppose gouvernement aux maires de France sur la question de la réouverture ou non des petits commerces. L’Etat a ordonné leur fermeture mais cette décision est décriée par l’association des maires qui, dans un communiqué publié ce 30 octobre, y voient « un grave déséquilibre de concurrence ».
Ce samedi, plusieurs maires de plusieurs villes françaises ont ainsi tenu tête à l’Etat en autorisant l’ouverture des petits commerces. Une décision qui a provoqué un bras de fer entre mairie et préfecture dans des endroits du pays. En tout cas, dans son communiqué, l’association des maires ne décolèrent pas.
« Les maires exigent l’ouverture des commerces de première nécessité »
« De nombreux maires font état auprès de l’AMF de l’incompréhension que suscitent les mesures de fermeture qui visent certains commerces. Les critères ayant conduit à distinguer les commerces de première nécessité, évoqués par le Premier ministre, et les autres, sont à l’évidence difficiles à justifier au regard de l’application qui en est faite concrètement. Certains commerces comme les librairies ou les salons de coiffure pourraient relever des services de première nécessité », dénonce le communiqué.
Et d’ajouter d’un ton menaçant : « François Baroin et André Laignel demandent au gouvernement de revoir rapidement la définition de commerce de première nécessité et de l’élargir, dès lors que les conditions de sécurité sanitaire permettent de préserver la santé des commerçants, de leurs salariés et de leurs clients.
Puisque l on peut acheter des livres à peu près partout sauf en librairie je prendrai demain un arrêté municipal pour autoriser,les,librairies dijonnaise à rester ouvertes si elles le souhaitent
— François Rebsamen (@frebsamen) October 30, 2020