Le gouvernement israélien est dans tous ces états après avoir appris qu’Emmanuel Macron est sur le point de présenter un plan de paix pour la résolution du conflit israélo-palestinien
Macron prépare-t-il à un plan de paix pour résoudre le conflit israélien-palestinien ? C’est en tout cas ce qui a été révélé dans la presse israélienne. En effet, d’après Ynetnews, le président français entend présenter un plan de paix au cas où Donald Trump n’aurait pas réussi à le faire.
Le média israélien cite Alon Ushpiz, directeur politique du Ministère des Affaires étrangères d’Israël. D’après le diplomate israélien, cette révélation a été faite lors d’une rencontre secrète qui s’est tenue entre des membres du Comité des Affaires étrangères et de Défense du Knesset.
« Nous repartirons à zéro »
D’après Ynetnews, le ministère israélien des Affaires étrangères est déjà informé de ce plan de paix et que très bientôt, après les élections de mi-mandat, la France « demandera à Trump de présenter un plan de paix sinon elle le fera ». Le diplomate a exprimé son malaise car, d’après Ynetnews, si jamais les Démocrates remportent les élections de mi-mandat, cela changera tout pour l’administration Trump.
Un scénario fort probable qui turlupine déjà le gouvernement de Benjamin Netanyahou. « Un tiers des membres du congrès vont être remplacés si les Démocrates gagnent et il n’est pas sûr qu’ils seront de notre côté. En fait, nous repartirons à zéro et tout ce que nous avons réalisé depuis l’investiture de Trump va changer. Nous devons nous préparer à cela », a prévenu Ushpiz.
« Ils entrent à Gaza et ils en sortent choqués »
Alon Ushpiz a également fait part d’une autre préoccupation majeure pour le gouvernement israélien : la perte de soutiens au sein des communautés juives vivant aux Etats-Unis. « Nous faisons face à un défi qui est celui de la jeune génération juive qui s’identifie moins à Israël », s’inquiète-t-il.
Selon Alon Ushpiz, la crise humanitaire dans la bande de Gaza complique les relations entre Israël et les diplomates occidentaux. « Nous ne pouvons pas convaincre les diplomates occidentaux ainsi que les autorités gouvernementales qui visitent la bande de Gaza. Ils entrent à Gaza et ils en sortent choqués. Face à la situation humanitaire à Gaza, notre peuple ne peut pas faire plus », explique-t-il.