Après des mois d’incertitude, Ban Ki-moon, ancien secrétaire général de l’ONU a annoncé qu’il ne se présenterait pas à l’élection présidentielle sud-coréenne. Il semble particulièrement difficile de gouverner en ce moment en Corée du Sud. Le pays, émaillé par plusieurs scandales de corruption au sommet de l’Etat est particulièrement affaibli. Pour preuve, la destitution de la présidente Park Geun-hye a été massivement votée par le Parlement sud-coréen. Cette dernière est actuellement mise en cause dans une vaste affaire de trafic d’influence. Si elle est toujours au pouvoir en attendant la décision finale de la Cour Suprême, il paraît très clair que le pouvoir en place est plus qu’écorné.