L’Italie de Georgia Meloni est-elle devenue la nouvelle bête noire des institutions internationales? La question se pose. En tout cas, après avoir donné du fil à retordre à l’UE pendant plusieurs mois, le gouvernement de Droite dirigé par la dame de fer italienne déclare la guerre à l’OMS qui veut imposer un Pass Sanitaire mondial. Une initiative qui ne trouve pas grâce aux yeux des autorités italiennes.
C’est du moins ce que nous a appris, ce 06 mars, le média italien La Stampa. En effet, d’après cette source, le ministre italien de la Santé, Orazio Schillaci, refuse catégoriquement d’appliquer cette mesure à laquelle plusieurs gouvernements du monde risquent d’être soumis dans un futur proche.
« Suivant l’approbation du décret de loi du 26 février pris lors du Conseil des Ministres, je juge utile de clarifier que le gouvernement n’a aucune intention d’adhérer au soi-disant « Pass vert » de l’OMS », a fait savoir le ministre.
Pour rappel, le Pass Sanitaire mondial est un document dont le but est de partager les données de vaccination au niveau international. Il a vu le jour à la suite d’un accord entre l’Organisation Mondiale de la Santé et l’Union Européenne en juin dernier. Son objectif principal, comme nous l »explique La Stampa, est de promouvoir la digitalisation des données de vaccination, de quoi susciter l’inquiétude de nombreux dirigeants politiques internationaux qui craignent que cela ne finisse par mettre en danger les données de santé privées de millions de citoyens dans le monde.
Covid, Schillaci: “L’Italia non aderirà al Green pass globale dell’Oms”. Cosa è e come funziona https://t.co/8s6TWhMnEJ
— La Stampa (@LaStampa) March 5, 2024