En France, la chaîne de télévision BFMTV est dans de beaux draps. Longtemps accusée de parti-pris dans le traitement de l’information, la chaîne vient d’être accablée, ce 10 juillet, par une grave révélation de Mediapart.
En effet, ce site d’investigation accuse, preuves à l’appui, la première chaîne de télévision de France de s’être mise au service de Nicolas Sarkozy, ancien président de la République lors de la rétraction de l’homme d’affaires Ziad Takieddine dans l’affaire de la campagne présidentielle de 2007 qui aurait été financé par la Libye. Une rétraction qui, plus tard, s’est avérée fausse.
Ainsi, d’après Mediapart, le 16 octobre 2020, lorsque le site d’investigation a annoncé que Nicolas Sarkozy a été mise en examen une nouvelle fois dans l’affaire libyenne pour association de malfaiteurs, l’ex journaliste de la chaîne, Ruth ElKrief, « lui envoie un message amical via sa chargée de communication V. W, et se met à sa disposition ».
Dans le SMS publié par le site d’information, on y lit : « chère Véronique, je suis là, je pense à vous, et si vous avez envie de vous exprimer, je suis à votre disposition, on peut monter ce que vous voulez ! Je t’embrasse fort et je transmets mes amitiés à NS ».
L’affaire est d’autant plus grave que Mediapart accuse même le directeur général de BFM TV, Marc-Olivier fogiel, d’avoir aussi pris contact à travers des SMS dans lesquels on lit : « tu peux m’appeler ? Bises Marco. » « Je voudrais qu’on se cale ».
Chargeant la chaîne BFMTV, Mediapart écrit (faisant allusion à la chargée de communication de Nicolas Sarkozy) : « l’exploitation des données saisies sur son téléphone montre la mobilisation aveugle de l’État-major de BFMTV en faveur de l’ancien président, et parfois l’intervention directe de V.W dans l’orientation des sujets diffusés à l’antenne ». une grave révélation qui jette le discrédit sur la fiabilité de la chaîne BFMTV.
En raison de la sensibilité du sujet, Lecourrier-du-soir.com vous invite à lire l’intégralité de la révélation sur le site de Mediapart
