La FDA dit niet.
Deux ans et demi après l’arrivée de la pandémie à Coronavirus, une partie de la communauté scientifique ne décolère pas. Et pour cause! Dans un édito publié, ce 09 juin, sur le site du très sérieux média américain The Hill, trois experts sanitaires : Peter Doshi, Linda Wastila et Kim Witckac ont déversé leur bile sur la FDA (Food and Drug Agence), agence américaine des médicaments.
Le reproche fait à cette institution qui joue un rôle clé dans la lutte contre le Covid est simple : les experts dénoncent le fait qu’elle refuse catégoriquement de mentionner sur les étiquettes (des vaccins) qu’il n’est toujours pas prouvé que le vaccin anti-Covid réduit le risque d’une transmission virale et qu’il peut entraîner des effets secondaires.
« En janvier, notre groupe d’experts (formés d’actuels et d’anciens conseillers de la FDA et des universitaires de tous les coins du pays) a essayé de résoudre ce problème en demandant à la FDA de mener des changements cruciaux dans l’étiquetage des produits. Mais, quatre mois plus tard, dans un document de 33 pages, l’agence (FDA) refuse d’accepter toutes les propositions que nous avons formulées », déplorent les experts.
Et les trois experts de poursuivre : « en agissant de la sorte, la FDA a failli à sa mission de suivre les pas d’autres agences de médicaments d’autres pays. Par exemple, nous avons cité le cas de l’Europe où l’Agence Européenne des Médicaments a reconnu que les troubles menstruels constituent l’un des effets secondaires du vaccin ».
Les trois experts en veulent à la FDA de n’avoir pas accepté leur proposition d’ajouter sur les étiquettes des vaccins les risques de mort subite. Là également, la FDA dit niet. « La FDA a encore rejeté notre proposition, justifiant cette décision par le fait que ‘la preuve n’était pas suffisante pour démontrer un lien causal entre les morts subites dues au trouble cardiaque et le vaccin », s’insurgent les experts.
Déçus par l’attitude du gendarme américain des médicaments, Peter Doshi, Linda Wastila et Kim Witckac font exploser leur immense colère : « le deux poids deux mesures de la FDA (qui a failli à sa mission de prévenir les risques potentiels liés au vaccin tout en ne faisant rien pour empêcher une de ses filiales de se faire de l’argent) lèse les patients et sape la confiance que le public accorde aux institutions gouvernementales. Les étiquetages des produits devraient être instructifs et exacts et non pas promotionnels. La loi l’exige et suivre la loi ne devrait pas être une option », concluent-ils.