Convoqué ce 10 octobre devant une commission de l’UE sur les vaccins et les échanges qu’il a eus avec Ursual Von Der Leyen, le PDG de Pfizer, Albert Bourla, refuse catégoriquement de se présenter, déclenchant ainsi l’immense colère des autorités européennes
Mais, pour qui se prend le patron de Pfizer? La question est posée et le débat est ouvert.
Albert Bourla, PDG de Pfizer, la plus puissante industrie pharmaceutique du monde qui s’est remplie les poches lors de la pandémie à Coronavirus, risque de faire la une des médias du monde entier dans les heures qui viennent. Et pour cause!
En effet, d’après une révélation faite ce 29 septembre par le média Politico.eu, le patron de Pfizer a catégoriquement refusé de se présenter devant une commission du Parlement Européen qui devait l’interroger sur des questions relatives aux contrats (de vaccins) signés avec l’Union Européenne et qui ont rapporté des milliards de dollars à Pfizer. Le PDG de Pfizer devait apporter des précisions sur les échanges qu’il a eus avec Von Der Leyen, actuelle présidente de la Commission Européenne.
A en croire le média Politico.eu, Albert Bourla devait se présenter devant la commission de l’UE le 10 octobre prochain comme le feront d’autres PDG de grands groupes pharmaceutiques tels que Moderna, Sanofi ou encore AstraZeneca. Mais, comme par hasard, le PDG de Pfizer a catégoriquement refusé, ce qui n’a pas manqué de déclencher la grosse colère des autorités européennes.
On apprend ainsi du média Politico.eu que l’absence de Bourla a provoqué le courroux de Kathleen Van Brempt, présidente de la commission qui devait interroger le PDG de Pfizer. Contactée par Politico, Kathleen Van Brempt dit regretter profondément la décision de Bourla de ne pas rendre des comptes.
D’après les informations obtenues par Politico, il s’agissait pour le Parlement Européen d’interroger le PDG de Pfizer sur un rapport faisant état d’une implication directe de Von Der Leyen sur les contrats de vaccin signés avec le laboratoire américain pour l’obtention de 1,8 milliards de doses de vaccins et qui avait été conclu en mai 2021.
Mais, comme par hasard, le PDG de Pfizer, pour une raison non encore élucidée, n’a pas voulu faire face à la commission. Et, pire, d’après les informations obtenues par Politico.eu, la Commission Européenne, dirigée par Von Der Leyen, a refusé de transmettre les échanges entre Bourla et Leyen. Ainsi, ni les procès-verbaux, ni les noms des experts consultés, ni les termes des accords n’ont été rendus publics.
Joint par Politico, Pfizer a répondu que c’est finalement Janine Small, présidente du développement international des marchés qui fera face à la commission de l’UE.