L’Italien Luca Visentini, secrétaire général de la Confédération syndicale international et auparavent secrétaire général de la Confédération européenne des syndicats de 2015 à 2022, avoue avoir touché 50 000 euros de l’ONG Fight Impunity citée dans le scandale de corruption qui secoue l’Union Européenne depuis une semaine
Une très mauvaise nouvelle pour l’Union Européenne. Moins d’une semaine après le scandale de corruption qui a fortement ébranlé l’image de l’institution, un nouveau scandale, à peine révélée par les médias, risque de l’achever en raison de son immense gravité.
En effet, d’après le média Politico, Luca Visentini, secrétaire général de la Confédération syndicale international et secrétaire général de la Confédération européenne des syndicats de 2015 à 2022, a avoué avoir touché de l’argent de l’ONG Fight Impunity citée dans le scandale.
D’après Politico, Luca Visentini dit avoir touché 50 000 euros en liquide de l’organisation fondée par l’Italien Pier Antonio Panzeri, lui aussi cité dans l’affaire et écroué pour corruption au profit du Qatar. L’information a été relayée par plusieurs médias italiens qui nous ont appris que Visentini a brisé le silence dans un communiqué.
« J’ai accepté les dons de la Confédération syndicale international, mais il n’y a pas eu de corruption », a-t-il martelé. Dans son communiqué, l’élu italien dit avoir versé cet argent dans le fonctionnement de la Confédération syndicale international dont il est le président. L’affaire a déclenché, ces dernières heures, une vague de réactions sur les réseaux sociaux.
Pour rappel, le QatarGate a écarté il y a moins d’une semaine lorsque la police de Bruxelles a mené des perquisitions au niveau du siège de l’Union Européenne dans le cadre d’une enquête pour corruption impliquant des personnalités de premier plan de l’institution. Dans la foulée, la présidente du Parlement Européenne, Eva Kaili, a été arrêtée.
L’affaire suit son cours et des personnalités de premier plan pourraient tomber.
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