Dans un communiqué publié sur son site officiel, le Réseau Mondial de la Santé qui regroupe des scientifiques du monde a déclaré la variole du singe pandémie mondiale
Le Réseau Mondial de la Santé est-il allé trop vite en besogne? En tout cas, dans un communiqué publié sur son site officiel et consulté par Lecourrier-du-soir.com, cette structure qui se définit comme une coalition de scientifiques du monde entier estime que la variole du singe est devenue une pandémie et la déclare comme telle.
Ainsi, le Réseau Mondial de la Santé donne les raisons l’ayant poussé à déclarer la variole du singe pandémie mondiale.
- le nombre de cas (plus de 3 000) détectés dans 58 pays du monde et le taux de croissance des cas qui augmentent toutes les semaines
- la forte douleur, les cicatrices, la cécité et la mort que le virus inflige aux patients
- l’immense sévérité du virus chez les enfants
- le danger d’une transmission du virus entre l’homme et les animaux (sauvages ou domestiques), ce qui, selon le Réseau Mondial de la Santé, accroîtrait le risque d’une forte expansion au virus
Il faut dire que cette déclaration intervient au moment où l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) s’apprête à déclarer une urgence de santé publique internationale afin de mieux coordonner la lutte contre la variole du singe. L’annonce avait été faite par le directeur-général de l’organisation, Tedros Adhanom, dans un twitte posté sur son compte officiel le 14 juin.
“L’épidémie mondiale de variole du singe est clairement inhabituelle et inquiétante. J’ai décidé de convoquer le Comité d’Urgence jeudi prochain (24 juin) pour voir si l’épidémie représente une urgence de santé publique internationale”, avait-il annoncé. La rencontre a bien eu lieu ce 24 juin, mais jusqu’ici, aucun détail n’a émergé. Toutefois, d’après plusieurs sources fiables, l’OMS, jugeant inquiétante la situation, pourrait bien décréter une urgence de santé publique internationale.
Pour rappel, la variole du singe a fait son apparition en Europe il y a un mois et demi. Parmi les premiers pays touchés, figurent l’Espagne (plus de 600 cas) mais aussi le Portugal et la Grande-Bretagne qui compte plus de 300 cas. En France, les cas connaissent, en quelques semaines, une forte hausse.
En effet, d’après les informations obtenues par la presse, le pays compte 330 cas confirmés par les autorités sanitaires. Face à cette situation, l’Etat français, à l’instar de ses voisins, mise sur la vaccination des personnes susceptibles d’être en contact avec le virus afin de contenir la propagation du virus.
