Nicolas Maduro n’en finit pas de faire des révélations sur l’invasion militaire armée contre son gouvernement qui a eu lieu ce 3 mai. Il accuse Donald Trump d’avoir piloté l’opération en personne et traite son opposant, Juan Guaido, de « criminel »
Six jours après l’invasion militaire maritime ratée contre le gouvernement vénézuélien, Nicolas Maduro est plongé dans une colère noire et accuse les Etats-Unis et la Colombie d’avoir orchestré une opération militaire clandestine dont l’objectif final était, selon lui, de le tuer.
En effet, ce vendredi, dans une interview avec la chaîne TeleSur, le président vénézuélien a fait des révélations fracassantes. « Ce fut une opération secrète, comme cela a pu être démontré, commandée par Donald Trump personnellement, confiée à Silver Corp, une entreprise basée dans l’Etat de Floride et très utilisée par Trump et son vice-président, Mike Pence, pour des activités liées à la sécurité intérieure des Etats-Unis », a-t-il fait savoir.
Et d’ajouter : « l’opération a été supervisée et soutenue en territoire colombien par Ivan Duque (président de la Colombie) et le contrat de l’opération a été signé par Monsieur Juan Guaido (principal opposant au régime de Maduro), Monsieur J.J Rendon… ». Le président vénézuélien parle d’une somme de 212 millions de dollars destinée à former des mercenaires et le tuer.
Dans l’interview, Maduro a été très dur envers Guadio qu’il a ouvertement traité de « criminel ». « C’est un voleur lié à des activités de narcotrafic, c’est un voleur, un criminel capable de signer un contrat pour qu’on tue son opposant politique. Qui fait cela dans le monde ? Signer un contrat pour ensuite recruter un mercenaire afin qu’il tue son adversaire politique. Qui le fait ? Un criminel et il l’a fait. Juan Guaido a signé et a préparé mon assassinat politique. Cela a été un échec », déblatère-t-il.
Dans l’interview accordée à TeleSur, le successeur d’Hugo Chavez révèle que le gouvernement américain ne veut plus dialoguer et que les mensonges que Maduro et son gouvernement leur envoient ne reçoivent plus aucune réponse. « Il y a toujours eu un dialogue ou plus qu’un dialogue, je dirais même des liens de communication. Depuis le 3 mai, tout a été coupé. Ils ne répondent pas aux messages Whatsapp, ils ne décrochent pas le téléphone. Ils sont muets. Nous avons utilisé trois voies distinctes avec trois fonctionnaires distincts du gouvernement de Trump, nous avons envoyé des messages, mais mutisme total. Ils ont appuyé sur la touche ‘muet’. Silence total », regrette-t-il.