La Guinée-Equatoriale a expulsé la seule représentante de l’OMS dans ce pays plus de deux semaines après l’expulsion de trois représentants de l’organisation internationale par le gouvernement du Burundi le 13 mai dernier
L’Organisation Mondiale de la Santé passe de sales temps en Afrique depuis le début de la pandémie. En effet, très décriée par les populations africaines qui l’accusent de vouloir vacciner une grande partie de la population du continent en vue de les contrôler, l’organisation est désormais déclarée persona non grata dans deux pays.
Ainsi, après avoir été expulsée du Burundi le 13 mai, elle vient d’être expulsée de la Guinée Equatoriale, nous apprend-t-on. Cette information a été confirmée par l’OMS, elle-même, dans un communiqué de presse publié ce 4 juin dans lequel on pouvait lire : « Le ministère équato-guinéen des Affaires étrangères et de la Coopération a informé le Bureau régional de l’Afrique que sa représentante, Tiphonie Nkurunziza, doit quitter Malabo sans délai. L’OMS trouve cette décision regrettable ».
Pour le moment, les dessous de cette affaire restent un mystère. Cependant, à en croire l’Organisation Mondiale de la Santé, l’expulsion de la représentante de l’OMS est due à une affaire de falsification de données sur le nombre de Covid-19. Des falsifications que l’institution internationale nie catégoriquement.
« L’OMS dit n’avoir falsifié aucune donnée »
« Il y a eu une mésentente sur les données que l’OMS est prête à clarifier. L’OMS souhaite souligner que Nkurunziza n’a pas falsifié les données de Covid-19 », s’explique l’organisation dans le même communiqué, ajoutant que l’institution sera toujours prête à aider le pays si elle le nécessite.
Lecourrier-du-soir.com a tenté, par tous les moyens, d’obtenir des informations sur les vraies raisons de cette expulsion. Cependant dans un régime aussi fermé que celui de la Guinée-Equatoriale, c’est mission impossible. Notre rédaction vous fournira davantage d’informations sur cette affaire dès qu’elle en saura plus.