Vaccination Covid-19 : « un projet de gouvernance mondiale veut instaurer une identité numérique pour chaque citoyen »

Le physicien et spécialiste de l’Intelligence Artificielle (IA), Philippe Guillemant, tire la sonnette et prévient que la finalité du vaccin anti-Covid est d’instaurer une identité numérique pour chaque citoyen du monde

La finalité de faire vacciner des milliards d’individus a alimenté ces derniers mois une vive polémique et a même été à l’origine d’une confrontation extrêmement violente entre scientifiques et politiques. Si certains jugent que le vaccin est indispensable pour le retour à une vie normale, d’autres ne l’entendent pas de cette oreille. Pour ces derniers, l’objectif final de faire vacciner les 2/3 de l’Humanité est de mettre en place une « identité numérique ».

C’est du moins l’avis de Philippe Guillemant, docteur et ingénieur physicien, spécialiste d’Intelligence Artificielle exerçant au CNRS. Dans un billet publié ce 24 novembre 2020 sur Nexus.fr, le spécialiste de l’Intelligence Artificielle n’y va pas par quatre chemins. « Le principal but de la vaccination n’est pas d’ordre sanitaire. Ce problème-là est peanuts à coté du choix de société qui se trouve devant nous, qu’une politique de gouvernance mondiale semble avoir déjà fait à notre place », soutient-il.

Et d’ajouter : « le principal but de la vaccination est de parvenir à une normalisation du port d’identité numérique par chaque citoyen. Aucune loi ne pourrait empêcher l’implémentation des algorithmes correspondants, mais seulement en interdire l’usage. La question de savoir si nous allons effectivement rentrer dans ce nouveau monde, ou pas, va donc dépendre du niveau d’acceptation du vaccin. Mais je le répète une fois de plus, mon avis est qu’on n’entrera pas dans ce nouveau monde ».

« Les deux cas à prendre en compte »

Le spécialiste détaille les deux cas à prendre en considération :  » (1) Port d’identité numérique non intimement liée au corps : mobile, bracelet, montre, sac à main et (2) Port d’identité numérique intimement liée au corps : bague, puce sous la peau, identification génique… ». Dans le second cas, le constat du physicien est alarmant : « dans le second cas, il sera impossible, sauf opération chirurgicale, de se débarrasser de son identité ».

Philippe Guillemant alerte : « dans un premier temps, seul le premier cas est à considérer sérieusement. Ce n’est que lorsque l’usage d’une identité numérique sera normalisé par l’habitude (de vivre autrement) que le second cas s’imposera naturellement pour renforcer la sécurité de l’usage ».

Et d’ajouter : « tout cela pourrait changer avec le contrôle vaccinal automatisé et la généralisation des objets connectés via la 5G et même dès la 4G. En particulier le traçage ne serait plus réalisé par GPS, mais par analyse et triangulation de signaux via les objets alentours et sera à terme 100 à 1000 fois plus précis, à mesure que la technologie évoluera ».