Les autorités catalanes ont fait état, ce 4 août, de plus de 2 000 cas de Covid enregistrés lors des festivals tests qui se sont déroulés dans la région en juillet dernier. L’information a été très rapidement relayée par les médias internationaux. Pourtant, ce 5 août, les directeurs des trois festivals contestent les chiffres qui, selon eux, ont été manipulés
Une grosse Fake News qui a fait le tour des médias de masse en Occident? Pourtant, à ce qu’il paraît, l’information était totalement fausse. En effet, il y a deux jours, plusieurs médias français et internationaux ont fait état de plus de 2 000 contaminations au Covid lors des festivals tests organisés en juillet dernier par la Generalitat, gouvernement catalan.
D’après la chaîne espagnole RTVE qui a, elle-aussi, relayé l’information en citant des sources officielles, quelque 2 279 personnes ont été testées positives après avoir participé aux festivals de musique de Vida, de Carnet Rock et de Cruïlla qui se sont célébrés en juillet dernier dans la région catalane.
Les chiffres présentés par le gouvernement autonome catalan sont hallucinants. En effet, d’après RTVE, au festival de Vida, 466 cas ont été enregistrés contre 956 pour le festival de Carnet Rock et 857 cas pour le festival de Cruïlla. Au bout de seulement quelques heures, l’information avait le tour du monde mettant dans l’embarras les organisateurs.
« Une représentation tordue »
Réponse du berger à la bergère! Deux jours plus tard, les organisateurs des festivals sont montés au créneau pour dénoncer avec la pus grande fermeté les chiffres annoncés par les autorités qu’ils jugent totalement « faux ». En effet, ce 5 août, le média catalan, Elnacional.cat, a relayé la colère des directeurs des trois festivals qui remettent sérieusement en cause les données présentées par les autorités sanitaires.
Les trois directeurs parlent de chiffres « non valides » et dénoncent une tentative de « criminaliser un secteur qui est resté fermé durant 18 mois ». « Les données constituent une représentation tordue que nous ne pouvons pas accepter », s’agace Jordi Herreruela, directeur du festival Cruïlla.