Malgré une hystérie médiatique spectaculaire, une étude menée par des scientifiques sud-africains a conclu que le variant Omicron est moins sévère, y compris chez les personnes non-vaccinées
L’étude qui pourrait éventuellement calmer les autorités sanitaires des quatre coins du monde et les médias qui, depuis l’apparition du variant Omicron, semblent avoir complètement perdu la raison. Si les uns imposent des mesures parfois anti-démocratiques et liberticides pour lutter contre le variant, les autres, obnubilés par l’appât du gain, ont choisi la stratégie du chaos pour terroriser la population au maximum et ainsi doper leur audience.
Pourtant, cet emballement médiatique auquel nous avons eu droit depuis bientôt un mois semble relever de l’hystérie, si l’on en croit des études menées par les scientifiques. En tout cas, en Afrique du Sud, pays où Omicron a été découvert pour la première fois, les scientifiques rassurent. Pour eux, c’est un variant moins sévère, y compris chez les non-vaccinés.
En effet, d’après le média sud-africain, TimesLive.co.za, une étude menée par The National Institute of Communicable Disease (NICD), située dans la ville du Cape, est arrivée à la conclusion qu’Omicron est moins sévère et génère moins d’hospitalisations et de décès que les variants qui l’ont précédé.
Toujours selon la même source, pour mener cette étude, les chercheurs ont comparé 11 600 patients atteints de Covid lors des trois premières vagues à 5 100 patients testés positifs lors de la première vague d’Omicron de novembre dernier. Le résultat est sans appel : Omicron est moins sévère et génère moins d’hospitalisations et de décès.