Les Etats-Unis assurent que les jours de Nicolas Maduro, président du Venezuela, sont comptés
Les Etats-Unis sont prêts à tout pour un changement de régime au Venezuela. Alors que la crise politique dans ce pays dure depuis plusieurs semaines, l’administration Trump ne veut rien lâcher. Au moment où l’aide humanitaire et la désertion dans les rangs de l’armée occupent la une des médias du monde entier, les USA annoncent que des actions seront prises contre Maduro.
Ce dimanche, sur le plateau de CNN, Mike Pompeon secrétaire d’Etat américain, a en effet coupé court à toutes les rumeurs selon lesquelles les Etats-Unis utilisent l’aide humanitaire comme moyen de transférer des armes à l’opposition du Venezuela, comme ils l’ont déjà fait dans d’autres parties du monde.
« C’est juste de l’aide humanitaire », assure Pompeo. Sur CNN, Mike Pompeo a également nié la rumeur selon laquelle les Etats-Unis s’intéressent au pétrole du Venezuela. « Nous n’avons qu’une seule mission : nous assurer que le peuple vénézuélien obtienne la démocratie dont il a tant besoin et que les Cubains et les Russes qui n’ont cessé de mettre ce pays à genoux n’y interviennent plus », a-t-il expliqué.
« Les jours de Maduro sont comptés »
Sur CNN, l’ex patron de la CIA ne doute pas que les jours de Maduro sont comptés. Parlant de son expérience en tant que jeune soldat en Allemagne dans les années 80, il dira : « (…) Je me souviens quand j’étais un jeune soldat patrouillant la frontière est de l’Allemagne. Personne ne pouvait prédire que cette année-là, en 1989, ce mur chuterait. Il est difficile de prédire et de prédire avec exactitude, je suis confiant que le peuple Venezuela est certain que les jours de Maduro sont comptés », prédit-il.
Les déclarations de Mike Pompeo interviennent dans un contexte politique extrêmement tendu au Venezuela. D’ailleurs, en vue d’une sortie de crise, un groupe de 13 pays d’Amérique Latine, en plus des Etats-Unis et du Canada, se sont réunis ce lundi à Bogota (Groupe de Lima) pour définir des actions à mener. Dans cette rencontre, il est fort probable que l’action militaire soit envisagée comme dernier recours afin de mettre fin à la crise.