François Hollande a reconnu sa part de responsabilité dans la crise des Gilets Jaunes qui secoue la France
François Hollande fait son mea culpa. Alors que la crise des Gilets Jaunes bat son plein en France, l’heure est au bilan. Si Macron se soucie plus de sauver sa peau, François Hollande, ex président de la France, reconnaît avoir une part de responsabilité dans cette crise. En tout cas, c’est ce qu’il a fait savoir dans une interview accordée au média belge, LeSoir.be.
« Comme acteur politique qui exerce le pouvoir, j’ai ma part de responsabilité », reconnaît l’ex président français. Dans l’interview accordée au média belge, François Hollande veut une sortie de crise. « Le mouvement de Gilets Jaunes traduit une volonté de prise de parole et des revendications, dont beaucoup traduisent un besoin de reconnaissance et de dignité pour lesquelles il faut maintenant trouver un débouché », exhorte-t-il.
« Les débordements auraient pu être évitées »
Dans l’interview, l’ancien président socialiste dit avoir compris la colère du peuple français et rejette la faut sur les gouvernants. Il a pointé du doigt « une colère lourde et sourde sur des sujets d’injustices fiscales, la fracture territoriale et la défaillance de la représentation politique ». Il a aussi regretté « des décisions malencontreuses prises depuis l’été 2017 et un certain nombre de déclarations qui n’avaient toujours pas été bien comprises. »
L’ancien président estime que les violences qui ont récemment émaillé les manifestations auraient pu être évitées. « Si cette protestation largement soutenue par l’opinion publique avait obtenu une réponse plus tôt, les débordements auraient pu être évités, tout comme la répétition des manifestations », dit-il.