Le Qatar remet en cause toute rumeur sur la fragilité de son système financier à la suite de la rupture diplomatique entre Doha et les pays du Golfe menés par l’Arabie Saoudite. Interrogé par CNBC, le gouverneur de la banque centrale qatarie a fait savoir que la situation économique du Qatar est enviable
En pleine crise avec ses voisins du Golfe, le Qatar montre ses muscles et dit être dans une très bonne situation économique, malgré le boycott menée par l’Arabie Saoudite et ses satellites. Dans une interview accordée à la chaîne américaine CNBC, le gouverneur de la banque centrale du Qatar a fait savoir que Doha est capable de résister à l’isolation des pays du Golfe.
Dans l’interview, le gouverneur de la banque centrale du Qatar, Sheikh Abdoullah Ben Saoud Al-Thani, précise que le Qatar dispose de 300 milliards de réserves qui peuvent être liquidés et que la banque centrale qatarie dispose de 40 milliards de réserves, plus de l’or. Le gouverneur loue la crédibilité du système financier qatari.
« Nous avons suffisamment de cash pour résister à n’importe quel choc »
« Ceci est la crédibilité de notre système, nous avons suffisamment de cash pour résister à n’importe quel choc (…). Donc, nous ne croyons pas qu’il y a quelque chose à craindre pour le moment. Ce que je peux dire est que notre environnement est une preuve que nous sommes avant tout solides, forts, prêts à résister à tout choc », dit-il.
Il ajoute que le Qatar n’a rien à se reprocher. « Nous ne sommes pas coupables (…). Le Qatar a déjà un système qui est bon et unique. Nous avons mis en place des lois contre tous ces terroristes. Nous travaillons avec le Fond Monétaire International (FMI) et d’autres institutions pour appliquer nos lois (…) », a-t-il affirmé.
Rappelons que les valeurs boursières du Qatar avaient connu une chute à la suite de la décision très brutale de l’Arabie Saoudite et des pays du Golfe de rompre leurs relations diplomatiques avec le Qatar qu’ils accusent de financer des organisations terroristes un peu partout dans le monde. Des accusations que le Qatar a toujours niées.