Dans un communiqué publié sur son site officiel ce 22 septembre, l’ONG Article19.org, dont le siège se trouve à Londres, a dénoncé les atteintes à la liberté d’expression ainsi que la censure qui gagnent du terrain au Sénégal
Le Sénégal dans le collimateur des organisations de défense des droits de l’Homme. En effet, une année après les mises en garde d’Amnesty International à la suite des événements de mars 2021 qui avaient fait une dizaine de morts, c’est désormais une autre ONG qui recadre l’Etat sénégalais.
Cette organisation n’est autre que l’Article19.org dont le siège se trouve à Londres, capitale de l’Angleterre. Dans un communiqué publié sur son site officiel et consulté par Lecourrier-du-soir.com, cette ONG se dit profondément « préoccupée par les atteintes à la liberté d’expression et la censure » notées dans ce pays ces derniers mois.
Dans le communiqué intégralement lu par Lecourrier-du-soir.com, l’ONG britannique évoque les cas du député Cheikh Bara Dolly et de l’activiste Papa Ibra Guèye. Le premier a été arrêté pour offense au chef de l’Etat, tandis que le second a été alpagué pour propagation de Fake News.
Article19.org n’a pas non plus oublié de se focaliser sur le cas de l’activiste Ousmane Diagne, arrêté pour propagation de Fake News et de Abdou Karim Guèye , lui aussi interpellé par les forces de l’ordre à la suite de ses propos sur la mort de l’Imam Alioune Badara Ndao. L’ONG britannique rappelle l’Etat sénégalais à ses devoirs.
« Article19 rappelle les autorités sénégalaises à l’obligation de respecter l’Article 19 de la Convention Internationale des Droits Civils et Politiques qui stipule que tout citoyen a droit à la liberté d’expression », note Article19. Et ce n’est pas tout. L’ONG britannique rappelle également aux autorités sénégalaises que la restriction de la liberté d’expression doit se faire en s’appuyant sur des bases légales.
Pour l’ONG anglaise, les choses sont claires : la criminalisation de la satire et des critiques à l’endroit de l’autorité publique constitue une violation flagrante de l’Article 19 de la Convention Internationale des Droits Civils et Politiques et que cette criminalisation ne devrait se faire qu’en cas de dernier recours.
Pour lire le communiqué intégrale, cliquez sur le lien suivant : Article19