Aux Etats-Unis, les choses se compliquent pour la Silicon Valley Bank qui vient de faire faillite. En effet, moins de trois jours après avoir coulé, la banque fait face à un nouveau souci majeur : le refus catégorique du gouvernement fédéral américain de le sauver
C’est en tout cas ce qu’a annoncé, ce 12 mars, l’agence de presse The Associated Press. En effet, d’après cette source, c’est Janet Yellen, secrétaire au Trésor qui a donné la nouvelle. Toutefois, à en croire Yellen, le gouvernement américain n’exclut pas de venir en aide aux clients qui se font du souci sur leurs placements.
Parlant d’un éventuel plan de sauvetage, Yellen est catégorique : « nous n’allons pas refaire cela. Mais, nous nous faisons du souci pour les déposants et nous nous efforçons d’essayer de trouver des solutions à leurs problèmes ». Tentant de balayer toute rumeur sur les prémices d’une nouvelle crise financière mondiale, Yellen apporte un démenti formel. « Le système bancaire américain est vraiment en sécurité et bien capitalisé. Il est résilient », rassure-t-elle.
D’après l’agence de presse The Associated Press, la faillite de la banque Silicon Valley est d’autant plus préoccupante pour les autorités américaines qu’il s’agit de la 16ème plus grande banque du pays et son effondrement représente la deuxième plus grande faillite de l’histoire après celle de Washington Mutual en 2018. La banque Silicon Valley a fait faillite à la suite d’un retrait massif de ses clients (pour la plupart des entreprises évoluant dans les High-Tech) pour trouver des financements à leurs projets.