La Grèce vient de trouver un accord avec ses créanciers européens. Le pays devra cependant poursuivre une série de réformes pour assurer le remboursement d’une dette de 320 milliards de dollars qui a plongé le pays dans une crise économique sans précédent
La Grèce et ses créanciers ont trouvé un accord sur les réformes à entreprendre afin d’aider ce pays à rembourser une dette estimée à 320 milliards de dollars, soit 377 milliards d’euros. L’information a été annoncée ce dimanche par l’Union Européenne. Elle a été confirmée par le ministre grec des Finances, Euclid Tsakalotos.
D’après le média américain, Bloomberg, une réunion se tiendra le 24 mai entre créanciers et membres du gouvernement. Dans la presse, on parle du troisième plan de sauvetage. L’accord aussitôt trouvé, les autorités grecques doivent désormais se préparer à mener des réformes. Trois secteurs sont concernés : l’énergie, les retraites et le marché de l’emploi.
« Mettre en place des mesures dans les plus brefs délais avant le 21 juin »
Déjà, les créanciers se frottent les mains. « Les autorités grecques ont décidé de mettre en place ces mesures dans les plus brefs délais avant le 21 juin. Des échanges entre les institutions européennes et les autorités grecques se poursuivront dans les semaines qui viennent », ont expliqué les autorités européennes dans un communiqué.
Les créanciers ont d’ores et déjà posé leurs conditions pour la sortie du plan d’aide. En effet, d’après Bloomberg, les créanciers veulent avoir un contrôle total du budget grec pendant quelques années afin de s’assurer qu’Athènes ne fera pas marche arrière dans les réformes destinées à sauver une économie moribonde.
Pour le moment, il existe un point d’achoppement : la Grèce refuse que son économie soit soumise à une ligne de crédit gérée par le Mécanisme de Stabilité Européen, tandis que les autorités européennes estiment que ceci permettrait de mieux soutenir le plan de sauvetage dont le pays a besoin.