Le président russe, Vladimir Poutine, sera en France ce 29 mai 2017 pour assister à la cérémonie d’exposition consacrée à Pierre le Grand qui se tiendra à Versailles. Ce sera la première rencontre Vladimir Poutine et Emmanuel Macron
Vladimir Poutine et Emmanuel Macron devront se rencontrer pour la première fois ce 29 mai. C’est ce qui a été annoncé par l’agence de presse russe, Tass qui cite des sources du média Kommersant. L’agence de presse parle d’une visite qui n’a pas été programmée par le Kremlin.
D’après Kommersant cité par Tass, la visite du président russe, Vladimir Poutine, s’inscrit dans le cadre d’une cérémonie d’exposition consacrée à Pierre le Grand. D’après Tass, l’agenda de la visite de Poutine sera « intense » et sera « à peine limité à la cérémonie officielle qui se tiendra à Versailles ».
« Poutine a été invité par Macron »
Le journal Le Monde nous a révélé ce lundi que Vladimir Poutine a en effet été invité par Emmanuel Macron lors de leur ultime entretien téléphonique de ce 18 mai. Le Monde précise que l’exposition marque le 300ème anniversaire de l’ouverture de l’ambassade de la Russie à Paris par Pierre le Grand.
La rencontre entre Vladimir Poutine et Emmanuel Macron sera très symbolique. Rappelons que le président russe avait félicité son homologue français au lendemain de sa victoire à la présidentielle face à Marine Le Pen. Poutine avait appelé Macron à dépasser « les méfiances mutuelles ».
« Travailler ensemble sur des sujets cruciaux »
Les deux chefs d’Etat ont entretenu une première conversation téléphonique ce jeudi 18 mai. D’après l’agence de presse Tass, « il a été convenu de travailler ensemble sur des sujets cruciaux sur le plan international et régional, y compris la lutte contre le terrorisme ». Ils s’étaient également engagés à mettre en place « un contact personnel entre eux ».
Cette rencontre participera sans doute à baisser les tensions qui ont existé depuis le début de la présidentielle française entre la campagne de Macron et le Kremlin. La campagne du président français avait en effet accusé des pirates russes de tenter de saboter ses comptes de campagne. Des proches de Macron, dont Richard Ferrand, avaient d’ailleurs mis la Russie en garde contre une éventuelle ingérence dans la présidentielle française.