Selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), le risque de propagation de l’épidémie d’Ebola est trop « élevé » en République démocratique du Congo (RDC). En deux jours, on constate seulement un décès et deux personnes affectées par le virus. Pourtant, l’OMS se prépare au « pire des scénarios ».
Doit-on parler de psychose ? L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) juge « élevé » le risque de propagation de l’épidémie d’Ebola en RDC. Et pour cause : du 8 au 10 mai, les autorités congolaises ont comptabilisé un décès ainsi que onze cas de fièvre hémorragique. Pourtant, tous ne sont pas positifs. Selon les analyses, deux personnes seulement sont affectées par le virus Ebola.
« Le foyer de l’épidémie se trouve dans la zone de Bikoro, mais il n’a pas encore été précisément localisé. L’OMS a annoncé qu’elle se préparait au pire des scénarios », rapporte RFI. Du coup, les spécialistes ont émis trois recommandations : signaler tout cas suspect, éviter tout contact physique avec les malades, et sécuriser les enterrements.
Par conséquent, l’Organisation mondiale de la Santé a dépêché une équipe médicale à Bikoro où l’aide humanitaire est en cours de coordination. Il est également prévu le déploiement des laboratoires mobiles afin de prélever et analyser les personnes suspectées d’être contaminées. Interrogé par RFI, le porte-parole de l’OMS tire la sonnette d’alarme : « C’est l’essentiel d’arriver vite et de monter une opération rapide mais aussi robuste », indique Tarik Jasarevic.
Ebola ou l’arme de destruction massive de la population africaine ?
L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) attend l’autorisation des autorités de la République démocratique du Congo (RDC) pour lancer une campagne de vaccination. L’objectif : éviter la propagation du virus Ebola à Mbandaka, une ville qui abrite pas moins d’1 million d’habitants. Problème : il s’agit d’un vaccin expérimental. En clair, un nouveau vaccin dont on ignore encore les risques et les effets secondaires. Pour rappel : entre 2014 et 2016, l’épidémie a causé la mort de 10 000 personnes au Liberia, en Sierra-Leone et en Guinée. A l’époque, la réaction tardive de l’OMS avait été fustigée.
Il faut savoir que plusieurs spécialistes africains signalent que le virus Ebola aurait été fabriqué de toutes pièces dans un laboratoire en Allemagne. Pour duper l’opinion publique, on l’a baptisé du nom d’un fleuve congolais. Pour l’instant, cette théorie défendue notamment dans de nombreuses conférences sérieuses n’a pas encore été reconnue par la communauté internationale.
Néanmoins, une chose est sûre : les Occidentaux s’intéressent de près à la hausse de la démographie en Afrique. Par exemple, Jean-Marie Le Pen s’est même permis de plaisanter sur ce sujet. Lors d’une conférence de presse, l’ancien président du Front National (FN : parti français d’extrême droite) avait déclaré : « Monseigneur Ebola va régler pour nous la question de la démographie en Afrique ».
Explication : des observateurs de tout bord estiment que d’ici 2050, le continent devrait représenter 40% de la population mondiale. Tandis que l’Europe rencontre un problème de vieillissement de sa population. Conclusion : il est donc indéniable que les pays européens auront besoin dans un futur proche d’une grande quantité de main d’oeuvre africaine.
En Afrique, les voix s’élèvent de plus en plus pour critiquer les ONG internationales de santé, à l’image de l’OMS, qui lanceraient de campagne de vaccination afin de stériliser les femmes africaines ou pour propager des virus tels que Ebola. Alors question : le retour de cette épidémie hémorragique en RDC est une information ou une intoxication ?
Toujours est-il que le Nigeria prend au sérieux cette information. En effet, les autorités du pays ont pris des mesures pour éviter la propagation de la maladie.