Mardi 28 mars, Stormont, le parlement écossais, a autorisé par 69 voix contre 59, un nouveau référendum sur l’indépendance de l’Écosse. Ce n’est pas une surprise, les députés du parti national écossais (SNP), parti de Nicola Sturgeon, bien que minoritaires au Parlement régional, ont eu le soutien des écologistes contre l’opposition des conservateurs et travaillistes écossais qui sont vent debout contre l’indépendance. Mais c’est un camouflet pour Theresa May qui, lundi 27 mars, avait été à Glasgow rencontrer la première ministre Nicola Sturgeon afin de la convaincre d’abandonner l’idée d’un référendum. L’Écosse est l’une des quatre nations constitutives du Royaume-Uni avec l’Angleterre, le Pays de Galles et l’Irlande du Nord. Elle a voté à une large majorité, 62 %, contre le Brexit au référendum en juin 2016.