L’Agence Espagnole de Protection des Données (AEPD) a infligé une amende de 9 600 euros à l’entreprise Last Lap, organisatrice de la San Silvestre Vallecana, course à pied de 10 km disputée tous les ans depuis 1964 dans les rues de Madrid. L’entreprise est reconnue coupable d’avoir enfreint les articles 6 et 9.2 du Règlement Général de la Protection des données en imposant le Pass Sanitaire et un test PCR à tous les participants. L’information, jusqu’ici tenue secrète, a récemment été confirmée par l’entreprise elle-même
Une lourde amende pour l’entreprise Last Lap, organisatrice de l’événement sportif San Silvestre Vallecana. Alors que le Pass Sanitaire obligatoire et les Test PCR ne sont plus en vigueur en Espagne depuis plusieurs mois, l’entreprise l’avait, quant à elle, exigé à tous les participants, ce qui constitue une violation totale des articles 6 et 9.2 du Règlement Général de la Protection des données.
Une violation qui a été sévèrement punie. C’est du moins ce que Lecourrier-du-soir.com a appris de plusieurs sources fiables dont le média espagnol TeleMadrid. En effet, d’après ce média, l’entreprise a été sanctionnée à une amende de 9 600 euros après une plainte déposée le 31 janvier dernier par l’Association Liberum.
L’information a été confirmée par le média RunnersWorld, spécialisé dans l’Athlétisme. D’après cette source, en reconnaissant avoir enfreint la loi et en acceptant de payer l’amende de 9 600 euros, l’entreprise Last Tap a ainsi pu éviter une amende plus lourde de 16 000 euros initialement prévue par l’Agence Espagnole de Protection des Données (AEPD).
Pour rappel, l’Association Liberum avait accordé un délai de 10 jours à l’Etat espagnol pour rendre publics tous les contrats signés avec les laboratoires durant la pandémie à Coronavirus. Après la validation de sa requête par la justice, l’Association s’était réjouie dans un communiqué.
“Depuis l’équipe juridique de Liberum, nous évaluons de manière positive l’avancée juridique sans précédent. Enfin, les citoyens pourront avoir accès à toutes ces clauses illégalement volées (cachées) à toute la société. Nous l’avons dit plus d’une fois. La Covid ne dicte pas tout”, avait réagi l’association. Liberum conclut son communiqué par ces trois devises : “nous vaincrons, nous sommes la résistance, vive la liberté”.