Le premier ministre espagnol, Mariano Rajoy, s’en est sévèrement pris au Front National. Dans une interview accordée à la radio espagnole Onda Cero, le premier ministre espagnol tire la sonnette d’alarme et prévient que l’arrivée des partis d’extrême-droite en France et en Allemagne serait une « catastrophe »
Le Premier espagnol, Mariano Rajoy, a tiré la sonnette d’alarme concernant la montée en puissance des partis d’extrême-droite en France et en Allemagne. Pour le premier ministre espagnol, l’arrivée de ces partis à la tête de ces pays serait « la destruction de l’Europe ». « Je ne veux même pas y penser, ce serait la catastrophe, ce serait simplement la destruction de l’Europe », dit-il.
Le premier ministre espagnol se dit convaincu que Marine Le Pen ne remportera pas les élections en France. « Je suis convaincu qu’en Allemagne les choses iront bien lors des élections de septembre et j’ai la certitude qu’en France, probablement Fillon ou les socialistes qui se portent bien en ce moment, remporteront les élections », a dit Rajoy.
« Il est primordial que les élections en Allemagne et en France se passent bien »
Pour Mariano Rajoy, il est crucial que les élections en Allemagne et en France se passent bien. « Il est primordial pour l’avenir de l’Europe que les élections en Allemagne et en France se passent bien », a-t-il souligné. Dans son interview, le premier ministre espagnol n’a pas manqué de s’attaquer au populisme.
Il définit le populisme comme « la démagogie facile, le fait d’émettre des diagnostiques qui ne répondent pas à la réalité et le fait de mentir et de ne pas se rendre compte que la vie n’est pas si facile ». Il convient de souligner que l’ombre de Donald Trump a bien plané dans l’interview du premier ministre espagnol.
« Rajoy se dit favorable à une immigration légale »
Sur la volonté de Donald Trump de construire un mur entre les Etats-Unis et le Mexique, Mariano Rajoy se veut prudent. Il a en effet souligné que lui, en tant que chef de gouvernement, doit essayer d’avoir les meilleures relations possibles avec tous les pays et éviter d’émettre des jugements de valeur sur les décisions des autres présidents.
Sur le thème de l’immigration qui est cher à Dona Trump, Mariano Rajoy a, toutefois, souligné que son pays est en faveur d’une immigration légale. Il a tout de même dénoncé l’ouverture complète de toutes les frontières. Il a, à cet effet, salué le travail de son gouvernement et de l’Union Européenne en matière de lutte contre l’immigration clandestine.