NEW YORK – Des milliers d’Iraniens s’étaient rassemblés mercredi à New York pour protester contre la présence du président du régime islamiste aux Nations Unies
Une exposition symbolique représentant les plus de 11 000 mouvements de protestation et de mouvements sociaux à travers l’Iran au cours de l’année écoulée a mis en évidence le désir du peuple iranien pour un changement démocratique. Les manifestants ont appelé à ce que le régime des mollahs soit mis au ban des nations en raison des graves violations des droits de l’homme en Iran qui se sont aggravés sous la présidence du président « modéré ».
Plus de 3 100 personnes ont été exécutées sous son mandat, dont plus de 80 femmes et des dizaines de mineurs. Amnesty International a récemment dénoncé les autorités iraniennes pour le recours effréné à la peine de mort contre les mineurs et appelé à un moratoire sur les exécutions.
Le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Gutteres, a présenté au début du mois un rapport à l’Assemblée générale des Nation-Unis qui souligne le droit des familles des 30 000 prisonniers politiques massacrés en 1988, à demander justice et une enquête internationale.
De nouvelles preuves ont récemment été mises à jour sur l’implication des dirigeants iraniens dans ce crime contre l’humanité, y compris des ministres du gouvernement Rohani. Ce massacre n’a jamais fait l’objet d’aucune enquête indépendante.
Les participants ont par ailleurs souligné que la politique d’ingérence de Téhéran dans la région et le soutien aux mouvements extrémistes continu de semer le trouble et l’instabilité dans de nombreux pays. Alors que le régime insiste sur ses visées hégémoniques, en répétant les tests de missiles balistiques illicites et en menaçant ses voisins.
Article de Hamid Enayat, journaliste iranien vivant à Paris