39 associations médicales européennes ont exigé, dans une pétition publiée sur Change.org et adressée à Ursula Von Der Leyen, qu’elle protège le logo nutritionnel Nutri-Score contre les lobbys agroalimentaires qui tentent de la dénaturer et essaient d’empêcher qu’il devienne obligatoire en Europe
Lecourrier-du-soir.com vous invite à lire la pétition dans sa version originale
Excellente lecture
« Il faut défendre le logo nutritionnel Nutri-Score contre les lobbys qui tentent de le dénaturer et essayent d’empêcher qu’il devienne obligatoire en Europe.
Le logo nutritionnel Nutri-Score a été adopté en France par un arrêté interministériel le 31 octobre 2017 après une âpre bataille contre les lobbys agroalimentaires qui a duré près de 4 ans. Affiché sur la face avant des emballages des aliments, sa simplicité en fait un outil compréhensible par tous pour reconnaître les différences de composition nutritionnelle entre les produits et aider les consommateurs à orienter leurs choix vers des aliments de meilleure qualité nutritionnelle. Bien que simple d’interprétation, il repose sur de nombreux travaux scientifiques qui ont démontré son efficacité et son intérêt pour les consommateurs et la santé publique.
D’ailleurs, après la France, 6 autres pays ont également décidé de mettre en place le Nutri-Score : la Belgique, l’Allemagne, le Luxembourg, les Pays-Bas, l’Espagne et la Suisse.
Bien qu’aucune firme agro-alimentaire n’y était favorable lorsqu’il a été proposé, dès 2014, par une équipe de recherche publique sans liens d’intérêt, c’est grâce aux travaux scientifiques et à la pression des scientifiques, des acteurs de santé, des associations de consommateurs, de nombreuses ONG et de multiples actions citoyennes, qu’aujourd’hui plus de 800 marques se sont finalement engagées à l’afficher.
Mais comme il reste basé sur le volontariat -compte-tenu d’une réglementation européenne qui empêche les états-membres de rendre obligatoire tout affichage d’un logo nutritionnel synthétique sur les aliments-, de nombreux groupes agro-alimentaires continuent à s’y opposer et le combattre. C’est le cas notamment de Coca-Cola, Ferrero, Mars, Lactalis, Mondelez, Kraft et de beaucoup d’autres entreprises nationales et internationales.
L’annonce récente par la Commission Européenne, dans le cadre de sa stratégie « Farm to Fork », d’un futur vote portant sur la mise en place d’un logo nutritionnel unique et obligatoire pour toute l’Europe avant la fin de 2022, a réveillé le lobbying, à la fois des industriels opposés à Nutri-Score mais également de certaines filières agricoles (fromages, charcuteries) avec, derrière eux, de grands groupes industriels alimentaires (Lactalis, Savencia,…) qui ne souhaitent pas fournir aux consommateurs une réelle transparence sur la composition nutritionnelle de leurs produits.
Nous assistons aujourd’hui, en France et dans toute l’Europe, à un nouveau lobbying intense des acteurs économiques, relayé par de nombreux politiciens au niveau national et régional (souvent pour des raisons électoralistes) qui mettent tout en œuvre pour empêcher que Nutri-Score soit adopté en Europe comme le modèle unique et obligatoire utile aux citoyens ou qui tentent de le dénaturer pour protéger certaines filières (en proposant certaines exemptions de certains produits).
Nous, citoyens et et scientifiques/experts, conscients que notre alimentation joue un rôle majeur pour la santé, exigeons de pouvoir connaître, grâce à l’affichage du Nutri-Score, la qualité nutritionnelle de TOUS les aliments, sans exception, afin de pouvoir orienter nos choix de façon raisonnée, en toute connaissance de cause. Nous considérons que c’est un droit des consommateurs et un devoir des opérateurs économiques.
Nous demandons :
1) au gouvernement français, que tout soit mis en œuvre pour contrer l’action des lobbys qui visent, au niveau national, à torpiller Nutri-Score ou à le dénaturer,
2) au parlement européen d’adopter Nutri-Score comme le logo obligatoire pour l’Europe dès 2023, compte-tenu de ses bases scientifiques et de son intérêt démontré en termes de santé publique,
3) aux industriels qui aujourd’hui refusent d’afficher Nutri-Score, de répondre à la demande des consommateurs qui demandent une vraie transparence nutritionnelle, et d’afficher dès-à-présent (même s’il n’est pas encore obligatoire) le Nutri-Score sur leurs produits.
« Le logo nutritionnel Nutri-Score a été adopté en France par un arrêté interministériel le 31 octobre 2017 après une âpre bataille contre les lobbys agroalimentaires qui a duré près de 4 ans. Affiché sur la face avant des emballages des aliments, sa simplicité en fait un outil compréhensible par tous pour reconnaître les différences de composition nutritionnelle entre les produits et aider les consommateurs à orienter leurs choix vers des aliments de meilleure qualité nutritionnelle. Bien que simple d’interprétation, il repose sur de nombreux travaux scientifiques qui ont démontré son efficacité et son intérêt pour les consommateurs et la santé publique. D’ailleurs, après la France, 6 autres pays ont également décidé de mettre en place le Nutri-Score : la Belgique, l’Allemagne, le Luxembourg, les Pays-Bas, l’Espagne et la Suisse.
Bien qu’aucune firme agro-alimentaire n’y était favorable lorsqu’il a été proposé, dès 2014, par une équipe de recherche publique sans liens d’intérêt, c’est grâce aux travaux scientifiques et à la pression des scientifiques, des acteurs de santé, des associations de consommateurs, de nombreuses ONG et de multiples actions citoyennes, qu’aujourd’hui plus de 800 marques se sont finalement engagées à l’afficher. Mais comme il reste basé sur le volontariat -compte-tenu d’une réglementation européenne qui empêche les états-membres de rendre obligatoire tout affichage d’un logo nutritionnel synthétique sur les aliments-, de nombreux groupes agro-alimentaires continuent à s’y opposer et le combattre. C’est le cas notamment de Coca-Cola, Ferrero, Mars, Lactalis, Mondelez, Kraft et de beaucoup d’autres entreprises nationales et internationales.
L’annonce récente par la Commission Européenne, dans le cadre de sa stratégie « Farm to Fork », d’un futur vote portant sur la mise en place d’un logo nutritionnel unique et obligatoire pour toute l’Europe avant la fin de 2022, a réveillé le lobbying, à la fois des industriels opposés à Nutri-Score mais également de certaines filières agricoles (fromages, charcuteries) avec, derrière eux, de grands groupes industriels alimentaires (Lactalis, Savencia,…) qui ne souhaitent pas fournir aux consommateurs une réelle transparence sur la composition nutritionnelle de leurs produits.
Nous assistons aujourd’hui, en France et dans toute l’Europe, à un nouveau lobbying intense des acteurs économiques, relayé par de nombreux politiciens au niveau national et régional (souvent pour des raisons électoralistes) qui mettent tout en œuvre pour empêcher que Nutri-Score soit adopté en Europe comme le modèle unique et obligatoire utile aux citoyens ou qui tentent de le dénaturer pour protéger certaines filières (en proposant certaines exemptions de certains produits).
Nous, citoyens et et scientifiques/experts, conscients que notre alimentation joue un rôle majeur pour la santé, exigeons de pouvoir connaître, grâce à l’affichage du Nutri-Score, la qualité nutritionnelle de TOUS les aliments, sans exception, afin de pouvoir orienter nos choix de façon raisonnée, en toute connaissance de cause. Nous considérons que c’est un droit des consommateurs et un devoir des opérateurs économiques.
Nous demandons :
1) au gouvernement français, que tout soit mis en œuvre pour contrer l’action des lobbys qui visent, au niveau national, à torpiller Nutri-Score ou à le dénaturer,
2) au parlement européen d’adopter Nutri-Score comme le logo obligatoire pour l’Europe dès 2023, compte-tenu de ses bases scientifiques et de son intérêt démontré en termes de santé publique,
3) aux industriels qui aujourd’hui refusent d’afficher Nutri-Score, de répondre à la demande des consommateurs qui demandent une vraie transparence nutritionnelle, et d’afficher dès-à-présent (même s’il n’est pas encore obligatoire) le Nutri-Score sur leurs produits.
La santé de citoyens n’a pas de prix et la santé publique doit l’emporter sur la défense d’intérêts purement économiques ! Signez la pétition et diffusez la autour de vous ! »