Edouard Philippe quittera Matignon la première quinzaine de juillet, confie un proche de l’Elysée au journal Le Point
Le départ d’Edouard Philippe de Matignon est désormais un événement certain dont la date est connue. En effet, il y a 17 jours, le 1er mai plus précisément, Lecourrier-du-soir.com avait révélé un échange SMS (relayé dans la presse) entre Emmanuel Macron et un ami dans lequel le président lui disait à propos du remplacement de son Premier ministre : « ne t’en fais pas, c’est réglé ! ».
A cette date, les proches du président de la République savaient pertinemment que le Premier ministre, dont le gouvernement a été très fragilisé par une série de crises, n’allait pas survivre, que sa tête allait tomber. Une décision prise par Macron pour donner un nouveau visage à son quinquennat. Cependant, la date du limogeage de Philippe restait encore un mystère.
Désormais, les choses se précisent et la date du départ de Philippe de Matignon est devenue un secret de polichinelle, en tout cas dans l’entourage de Macron. C’est du moins ce que révèle le journal Le Point dans un article publié le 15 mai. Dans l’article en question, le journal cite un proche de l’Elysée qui révèle une information de taille.
« Philippe sera viré avant le 14 juillet »
« Le Président a décidé de se séparer d’Edouard Philippe, et ça se passe très bien. Il vise la première quinzaine de juillet, de façon à avoir son nouveau Premier ministre à ses côtés à la Tribune du défilé du 14 juillet, avant un grand discours au Congrès. Il a testé des noms auprès de Nicolas Sarkozy. Celui de Bruno Le Maire, comme il l’avait fait pour Jean-Michel Blanquer il y a deux ans », révèle-t-il.
Le fait que le nom de Nicolas Sarkozy soit cité dans cette affaire ne doit surprendre personne. En effet, selon Le Point, l’ancien président de la République est très souvent consulté par Macron au moment de prendre des décisions cruciales. D’ailleurs, au tout début de la crise des Gilets Jaunes, le plus fidèle confident de Macron a aussi été l’ancien chef de l’Etat. Pour ce qui est d’Edouard Philippe, la messe est dite. Son départ est désormais inévitable.