Benjamin Netanyahou, premier ministre israélien, a annoncé depuis l’Inde où il mène une visite officielle que les Etats-Unis transféreront leur ambassade en Israël de Tel Aviv à Jérusalem dans un délai d’un an
Le transfert de l’ambassade des Etats-Unis de Tel Aviv à Jérusalem ne serait qu’une question de mois. Les diplomates israéliens et américains s’activent d’arrache-pied pour exécuter ce projet très cher au premier ministre Benjamin Netanyahou, principal allié de Trump au Moyen-Orient et à son gouvernement.
D’après le premier ministre israélien en déplacement en Inde, le transfert de l’ambassade américaine vers Jérusalem pourrait se produire très prochainement. « Mon avis est que l’ambassade sera transférée beaucoup plutôt que prévu, certainement dans une année », a-t-il révélé.
« Il y a des choses qui se passent aux Etats-Unis »
Face à la presse, le premier ministre israélien a salué l’administration Trump qui, selon lui, a pris des décisions significatives depuis son arrivée au pouvoir. « Il y a des choses qui se passent aux Etats-Unis et qui ne se sont jamais passées avant. L’une est de transférer l’ambassade américaine à Jérusalem », dit-il.
Et d’ajouter : « deuxièmement, il y a un changement dramatique vis-à-vis de l’Iran. Le président a fait des changements nécessaires en rapport avec le programme nucléaire. Vous savez que cela va se passer. Annuler l’accord (nucléaire iranien) est ce qu’il prévoit de faire ».
« Il est bien qu’ils fassent quelque chose pour défier cette organisation »
« La troisième chose est de défier l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens pour la première fois. Pendant 70 ans, l’organisation perpétue sa narrative palestinienne et l’abolition du Sionisme et c’est la première fois que les Américains défient cette agence. Il est bien qu’ils fassent quelque chose pour défier cette organisation », se réjouit Netanyahou.
L’annonce de cette décision intervient un mois seulement après la reconnaissance par Trump de Jérusalem en tant que capitale d’Israël. La décision du 45ème président des Etats-Unis avait suscité un tollé au Moyen-Orient où beaucoup de dirigeants arabes avaient dénoncé une décision mal calculée qui risque de radicaliser les extrémistes.