Le Sénégal et deux autres pays africains viennent d’être rajoutés à la liste de surveillance du financement du terrorisme par l’agence internationale Financial Action Task Force
Une très mauvaise nouvelle pour le Sénégal mais aussi le Maroc et le Burkina Faso. En effet, en pleine crise sanitaire, au moment où plusieurs pays africains commencent à ressentir de plein fouet les conséquences drastiques d’une pandémie qui a pratiquement ravagé des économies qui ont mis des décennies à se reconstruire, la Financial Action Task Force leur inflige le dernier coup de poignard.
C’est en tout cas le sentiment qui pourrait animer les habitants de ces pays lorsqu’ils apprendront que l’agence internationale Financial Action Task Force a rajouté le Sénégal, le Maroc, le Burkina Faso et les Iles Caïmans sur la liste de surveillance des pays n’ayant pas fourni suffisamment d’efforts dans la lutte contre le financement du terrorisme international.
« Le Pakistan peine à mettre fin au financement du terrorisme sur son sol »
C’est en effet l’information obtenue ce 25 février par notre rédaction auprès du média américain USNews.com. D’après cette source, le nombre de pays figurant sur la liste de surveillance s’élève désormais à 19. Ces 19 nations ont un point commun : ils sont accusés de n’avoir pas fourni assez d’efforts dans la lutte contre le financement du terrorisme et du blanchiment d’argent.
Toujours d’après la même source, l’agence Financial Action Task Force dispose d’une liste noire composée de pays tels que la Corée du Nord, l’Iran et le Pakistan qui, malgré les efforts consentis ces dernières années en matière de lutte contre le blanchiment d’argent, n’a toujours pas su résoudre la question du financement du terrorisme sur son sol.