Un projet d’attentat terroriste visant à tuer la première ministre britannique, Theresa May, a été déjoué par les services britanniques de renseignement
La première ministre britannique échappe à la mort. C’est en tout cas ce qu’a révélé le média anglais Sky News cité par plusieurs autres médias ce mercredi. Sky News dit avoir obtenu cette information de Martin Brunt, son correspondant spécialisé en criminologie. Le projet d’attentat visant la première ministre britannique a été déjoué par le renseignement britannique la semaine dernière.
Le journaliste s’est exprimé sur cette affaire. « C’est carrément un attentat qui visait le Downing Street (résidence de la première ministre). D’après la police, l’objectif était de lancer des explosifs dans le bâtiment de Downing Street et mener une attaque pour tuer Theresa May. C’est une affaire qui a été suivie depuis plusieurs semaines par le Scotland Yard, le MI5 et le West Mindlands Police », explique Martin Brunt.
« 10 Downing Street, cible privilégiée des terroristes »
Il a ajouté que deux hommes ont été arrêtés en lien avec ce projet d’attentat. Il s’agit de Naa’imour Zakaria Rahman âgé de 20 ans et de Mohamed Aqib Imran âgé de 21 ans. Les deux sont respectivement originaires du Nord de Londres et du sud-est de Birmingham. Ils doivent comparaître devant un juge ce mercredi matin.
Cette révélation intervient dans un contexte très tendu marqué par la prolifération des attentats terroristes sur le sol européen. Et la Grande-Bretagne n’est pas épargnée. D’après Sky News qui cite MI5, l’un des services de renseignement les plus performants du monde, neuf projets d’attentats terroristes ont été déjoués en Grande-Bretagne l’année dernière.
Il convient de rappeler que les premiers ministres britanniques sont souvent des cibles privilégiées des terroristes. Ce qui a poussé les autorités britanniques à renforcer le dispositif de sécurité au niveau du 10 Downing Street. D’après Sky News, l’IRA (groupe indépendantiste irlandais) avait lancé une bombe au 10 Downing Street en 1991. Le premier ministre de l’époque, John Major, se trouvait dans le bâtiment, mais n’avait pas été blessé