Une agence de presse iranienne a révélé ce dimanche 16 avril 2017 que l’Arabie Saoudite a en effet financé les frappes américaines menées ce jeudi 6 avril 2017 contre la Syrie. L’agence cite des sources très proches de la famille royale saoudienne
Les frappes américaines de ce jeudi 6 avril ont été financées par l’Arabie Saoudite. C’est que nous apprend l’agence de presse iranienne non officielle Abna24 qui cite des sources officielles arabes. Un diplomate arabe anonyme s’est d’ailleurs confié à l’agence de presse confirmant cette information.
« Les autorités saoudiennes qui n’étaient pas optimistes suite à l’élection de Donald Trump ont décidé d’amadouer l’homme d’affaires américain (Donald Trump, ndlr) pour qu’il coopère en lui faisant une offre financière », a révélé ce dimanche le diplomate proche de la famille royale saoudienne.
« L’Arabie Saoudite prête à fournir à Washington davantage d’aide financière »
D’après le diplomate, le roi Salman s’est entretenu avec le président américain immédiatement après les frappes militaires américaines contre la Syrie. Le roi Salman a exprimé toute sa joie au président américain, tout en réitérant son souhait de voir les Etats-Unis mener d’autres frappes à l’avenir contre la Syrie.
Toujours d’après la même source, le roi Salman a souligné que son pays était prêt à fournir à Washington davantage d’aide financière afin qu’il continue à mener ses frappes militaires contre les forces de Bachar al-Assad. L’agence va plus loin, en citant une deuxième source qui a confirmé l’information.
« Riyad devrait passer à la caisse »
D’après cette deuxième source proche du gouvernement saoudien, le président Trump a donné l’ordre à son administration d’évaluer tous les coûts des frappes militaires contre la Syrie et de les soumettre à Riyad. Rappelons que les Etats-Unis ont annoncé avoir frappé 59 missiles tomahawk contre une base militaire syrienne basée à Shayrat dans la province de Homs.
Les frappes étaient une réponse apportée à une attaque chimique contre la ville de Khan Sheikoun, située près de la province d’Idlib ce 4 avril 2017. Les Etats-Unis avaient immédiatement accusé le gouvernement syrien d’être à l’origine de cette attaque chimique. Une accusation rejetée par la Russie et la Syrie qui ont pointé du doigt les rebelles soutenus par l’Occident.