L’affaire de la Mutinerie d’Adiaké n’a visiblement pas encore terminé de faire couler de l’encre. Ce dimanche 12 février 2017, alors qu’ils répondaient à une convocation dans les locaux de la brigade de recherche de la gendarmerie d’Abidjan-Plateau, six journalistes ont été mis aux arrêts dans la foulée. Les six hommes seraient accusés d’avoir relayé de fausses informations. Vamara Coulibaly directeur de publication de l’Inter et Soir info, Hamadou Ziao rédacteur en chef de l’Inter, Bamba Franck Mamadou directeur de publication du quotidien Notre Voie, Yacouba Gbané directeur de publication du quotidien Le Temps, Jean Bédel Gnago journaliste de Soir info et Ferdinand Bailly du Temps, ont été arrêtés dimanche, puis conduits au camp de gendarmerie d’Agban (Adjamé). Selon les autorités, les six contrevenants auraient divulgué dans leurs journaux respectifs, des informations erronées sur l’issue des négociations entre la mutinerie des forces spéciales entrée en grève le mois dernier, et le gouvernement. Ils auraient affirmé que les mutins auraient perçu les primes revendiquées lors de leur mouvement d’humeur le mois dernier, ce qui a été formellement démenti par le gouvernement d’Alassane Ouattara qui affirme, lui n’avoir concédé aucune somme à ce corps militaire.