Un an après la chute de François Fillon, ex candidat LR à la présidentielle de 2017, les révélations bon train. Patrick Stefanini, son ex directeurde campagne, a admis ne pas avoir voté pour lui
Un an après le Penelopegate qui a mis fin aux espoirs de François Fillon de devenir président de la France, les révélations sur les dessous de cette affaire vont bon train. Un an après cette affaire, les médias français se penchent sur la chute de l’ex homme fort de la droite qui avait remporté la primaire.
BFMTV prépare une enquête sur le sujet intitulé : « Qui a tué François Fillon ? ». L’enquête sera diffusée ce lundi 29 janvier à 22H40. Au même moment, 20minutes nous apprend que la chaîne France 5 prépare un documentaire qui sera diffusé le 4 février 2018. Le Parisien nous a fait une grosse révélation sur cette affaire.
D’après le média français, l’ex directeur de campagne de François Fillon, Patrick Stefanini, n’a pas voté pour le candidat de droite, alors qu’il avait pourtant travaillé avec Fillon lors du premier tour de la présidentielle. 20minutes évoque un entretien entre Patrick Stefanini et le journaliste Bruce Toussaint. L’ancien directeur de campagne de François Fillon assure cependant avoir voté lors du premier tour, mais pas pour Emmanuel Macron non plus.
« C’est un assassinat politique »
Rappelons que François Fillon avait été accusé par le Canard Enchaîné d’avoir rémunéré plus de 500 000 euros à sa femme. Les faits remontent il y a plus de 10 ans et à l’époque Fillon était député de la région Sarthe. Des accusations formellement rejetées par l’ex candidat de droite qui, le 1er mars 2017, dénonçait un « assassinat politique ».
« C’est un assassinat politique en effet, mais par ce déchaînement disproportionné, sans précédent connu, par le choix de ce calendrier, ce n’est pas seulement moi qu’on assassine. C’est l’élection présidentielle. C’est le vote des électeurs de la droite et du centre qui est fauché. C’est la voix des millions de Français qui désirent une vraie alternance qui est muselée », disait-il.
« Un jour, je parlerai. Mais, c’est trop tôt »
L’ex candidat malheureux de la présidentielle ne lâche pas l’affaire. Dans une interview accordée au JDD en juin dernier, il disait vouloir savoir qui est derrière tout cela. « J’ai envie de savoir d’où c’est venu et comment ça s’est passé », se demandait Fillon. Un Fillon qui refuse de tourner la page. « Un jour, je parlerai. Mais, c’est trop tôt », ajoute-t-il.
Un an après le scandale Penelopegate, l’on se pose encore des questions. Fillon a-t-il été trahi par les siens ? A-t-il été victime d’un complot d’Etat pour éviter à tout prix qu’il n’arrive au pouvoir ? A qui a profité la chute de Fillon? L’avenir nous le dira !