Le député PS de l’Essonne, Malek Boutih, s’est durement attaqué au Parti Socialiste et à Benoît Hamon dans une interview accordée au Parisien ce jeudi 30 mars 2017
Malek Boutih quitte le navire. Le député PS de l’Essonne et ex président de SOS Racisme a annoncé ce jeudi sur l’antenne d’Europe 1 qu’il votera Macron « dès le premier tour » de l’élection présidentielle. Dans ses déclarations, il dit ne pas vouloir l’arrivée de Marine Le Pen à la tête de la France.
« Je ne suis pas un tartuffe. Je ne vais pas défendre la position de Manuel Valls et dire : ‘quant à moi, je vais faire comme les trois-quarts des mecs, me mettre dans le bunker en disant le contraire. Je ne veux pas de Marine Le Pen comme Présidente de la France. C’est clair ! », dit-il.
« C’est le défaitisme qui habite Hamon ! »
Sur le vote de Macron, il dira : « l’appel à voter dès le premier tour pour Emmanuel Macron, ça n’est pas un débat intellectuel, c’est le danger d’une absence totale de représentation acceptable pour nous au deuxième tour de l’élection présidentielle », ajoute le député PS. Dans une interview accordée au Parisien ce jeudi, il estime que le PS est « au pied du mur ».
Sur la question de savoir si le PS peut survivre à cette élection présidentielle, Malek Boutih rétorque : « tirer un trait de suite sur le PS serait une erreur. Ça n’est pas d’ailleurs ce qu’a fait Valls. (…) Mais, c’est vrai que le parti est au pied du mur. Le PS doit comprendre qu’il ne peut plus rester dans l’ambigüité. Ce n’est pas l’élection présidentielle qui le met en difficulté, mais des années d’immobilisme ».
Sur la question de savoir s’il y a deux gauches irréconciliables, Malek Boutih répond : « ce qui est irréconciliable, c’est la gauche du gouvernement et la gauche d’opposition. Je remarque que Benoît Hamon n’évoque jamais une possibilité de victoire, c’est dire le défaitisme qui l’habite ! Jean-Luc Mélenchon est en train d’absorber son électorat et donc de le marginaliser. Le PS doit avoir une ligne moderne de gouvernement sinon il n’a plus d’espace politique dans la société française ».
« L’effondrement de Benoît Hamon dans les intentions de vote signe la fin du PS
Sur la question de savoir si le PS est voué à l’échec, il répond : « le compromis a tout à fait vécu. C’est l’effondrement de Benoît Hamon dans les intentions de vote qui signe la fin du PS. Un parti socialiste en dessous de 10% n’est plus en parti capable de gagner et donc de gérer le pays. On ne peut pas avoir le beurre et l’argent du beurre, la radicalité et la responsabilité ».
Sur Benoît Hamon, Malek Boutih est encore plus dure. Il estime en effet que ce sont des électeurs hors PS qui ont permis à l’actuel candidat du PS pour la présidentielle de de vaincre Manuel Valls lors de la primaire de gauche. « Benoît Hamon est en réalité minoritaire au Parti Socialiste. Ce sont des électeurs hors PS qui ont voté Benoît Hamon à la primaire », souligne-t-il.
« Le PS a moins d’adhérents qu’un club de supporters de foot »
Dans l’interview, il est droit dans ses bottes. Pour Malek Boutih, le PS est en « fin de cycle ». « Le PS est à la fin d’un cycle. Quand on change, il faut changer jusqu’au bout. Il faut changer de nom, de pratiques, de modes d’adhésion. Le PS a moins d’adhérents qu’un club de supporters de foot ».
A moins d’un mois de la présidentielle, le PS socialiste se vide de plus en plus de ses hommes. Une situation extrêmement compliquée qui isole Benoît Hamon de plus en plus. Une fusion Mélenchon-Hamon tant rêvée par quelques partisans de la gauche aura-t-elle lieu ? Seul le temps nous le dira !
Monsieur Malek Boutih, député P.S de l’Essonne, le P.S était déjà « Has been » quand monsieur Hollande s’en est servi pour arriver à des fins de carrière personnelle. Mais alors si vous trouvez que le P.S est un parti en déclin, qui selon moi est la résultante d’une mentalité émanée par ses membres localisés « Gauche caviar », on ne se tourne pas vers un jeune arriviste aux dents longues capable de vendre Alsthom Générale Electrique aux Américains mais plutôt vers un Jean-Luc Mélenchon qui lui, représente la vrai gauche que le P.S aurait du émaner depuis au moins 15 ans, c’est pour ça d’ailleurs que ce dernier (Jean-Luc Mélenchon ) a quitté cette gauche caviar qui se moque des sans dents pour fonder son parti. Beaucoup d’entre vous suivez Macron comme un mirage dans le désert par ce que Hollande le présente comme son digne successeur, moi je dirais plutôt imposteur; c’est dons bien la preuve que monsieur Hollande n’est pas du tout un homme de gauche tout comme monsieur Macron. Il font parti du même club de foot le club de ceux qui servent leurs intérêts et ceux de leurs amis avant ceux des français tout comme le faisait un certain footballeur nommé Nicolas Sarkosy.