Les manifestations contre la visite du ministre iranien des Affaires étrangères dans les pays européens se poursuivent- Les Iraniens demandent l’expulsion de Javad Zarif de Paris
(Un reportage du journaliste iranien, Hamid Hayet, basé en France)
La municipalité du 1er arrondissement de Paris a installé une grande affiche en signe de protestation contre la visite de Zarif. Les Iraniens résidant en France, les sympathisants de la Résistance iranienne et des organisations de défense des droits de l’homme ont pris part à un rassemblement contre la visite à Paris de Javad Zarif, ministre des Affaires étrangères des mollahs.
Des centaines d’Iraniens ont pris part à la manifestation qui a débuté dans la matinée du vendredi 23 août à la Place du Trocadéro à Paris.
Les manifestants portaient une grande banderole portant l’inscription « Expulser Zarif » et scandaient « Zarif est un terroriste, expulsez-le ».
Sur l’une des pancartes portées par les manifestants, il était écrit « Cessez de faire des concessions aux mollahs ». Une autre pancarte disait: « Fermez les centres d’espionnage du régime iranien en Europe ».
La Mairie du 1er arrondissement de Paris a installé une grande banderole sur la mairie opposée à la visite de Zarif. On peut lire sur la bannière: « Iran des mollahs – son ministre Zarif viole nos principes. Il n’est pas le bienvenu chez nous ».
La France est la dernière étape de la tournée européenne de Zarif qui a débuté le week-end dernier. Ses visites en Finlande, en Suède et en Norvège ont été vivement critiquées par les Iraniens résidant dans chacun de ces pays. Les manifestations ont mis en lumière les violations généralisées des droits humains en Iran et le rôle du régime des mollahs dans le terrorisme et la provocation des crises dans la région. En réponse aux objections suscitées par le voyage, la ministre suédoise des Affaires étrangères a déclaré que son gouvernement n’avait pas invité Zarif et qu’il était venu en Suède à sa propre initiative.
Les protestations incessantes ont tellement enragé Zarif que, dans une interview accordée à la chaîne de télévision du régime en anglais, Press TV, du 21 août, il a critiqué les manifestants iraniens exigeant son expulsion de Suède. « Demandez à n’importe lequel de ces individus qui se trouve à l’extérieur d’assister aux réunions des Iraniens (c’est-à-dire les gardiens de la révolution et les agents du régime) et ensuite de voir s’ils survivront. Ils ne resteraient pas en vie une minute… Ils ne peuvent pas rester en Irak non plus, car le peuple irakien (c’est-à-dire les mandataires du régime dans ce pays) va les dévorer vivants. » Ces propos sont en soit révélateurs de la vraie nature de Zarif qui se cache sous une façade de diplomate alors qu’il défend un des régimes les plus extrémistes du globe ainsi que ses méthodes barbares.
Les partisans de la Résistance iranienne ont souligné que le régime des mollahs était confronté à une situation interne explosive, avec des manifestations continues dans tout le pays, un isolement international croissant et qu’il luttait pour sa survie. Les militants ont exprimé leur conviction que le régime en était à sa phase finale et ont soutenu que des invitations étrangères du ministre des Affaires étrangères l’encourageraient à intensifier la répression et les assassinats en Iran, ainsi que le terrorisme et la crise dans la région.
Les manifestants ont souligné que Zarif représentait un régime qui maintient le taux d’exécutions par habitant le plus élevé au monde. Ce régime est le plus actif commanditaire du terrorisme, il est la principale source de crise et de chaos dans la région, il est aussi le principal parrain du dictateur syrien Bachar Al-Assad dans le massacre du peuple syrien. Zarif et son ministère ont pour mission de défendre et de blanchir les crimes des mollahs, ainsi que de coordonner et faciliter les complots terroristes à l’étranger.
Rien qu’en 2018, cinq des diplomates terroristes du régime, dont un ambassadeur, ont été expulsés d’Europe pour leur rôle direct dans des complots terroristes contre la Résistance iranienne et ses dissidents. Quatre autres membres, dont un diplomate accrédité, sont en prison et attendent leur procès à Bruxelles pour avoir tenté de commettre un attentat à la bombe contre le grand rassemblement pour un Iran libre à Villepinte en 2018, en présence de centaines de dignitaires français et internationaux.