La France a participé à hauteur de 500 000 dollars à la rénovation du musée Sursock situé à Beyrouth, capitale du Liban. Le musée était en partie détruit par l’explosion qui avait tué plus de 130 personnes le 4 août 2020
La France vole au secours du Liban, son plus grand ami dans le monde arabe. Ainsi, 7 mois après l’explosion de Beyrouth survenue au niveau du port de la capitale libanaise le 4 août dernier et qui avait causé la mort de plus de 130 personnes, Paris veut apporter sa pierre à la reconstruction d’un patrimoine culturel d’un pays ami gangréné par la corruption de ses élites.
Dans cette explosion qui avait obtenu une médiatisation spectaculaire, un lieu en partie détruit, attire l’attention toute particulière de la France. C’est le musée Sursock de Beyrouth. En ces temps de crise politico-sanitaire au Liban, Paris ne voudrait surtout pas que ce lieu mythique de la culture libanaise disparaisse à jamais et se dit prêt à mettre la main à la poche pour assurer sa survie.
« 500 000 dollars pour sauver la culture libanaise »
Ainsi, pour reconstruire ce lieu, la France a débloqué 500 000 dollars, comme le révèle le média The Art Newpaper qui précise que cet argent servira à réparer les vitres du bâtiment détruits par l’explosion. Toujours selon la même source, tous les vitres qui se trouvaient dans la façade du bâtiment ont été anéantis par l’explosion ainsi que le toit.
Mais, sept mois après ce triste incident, le musée libanais pourra bientôt se refaire une beauté car vendredi dernier, l’ambassadrice de la France au Liban, Anne Grillo, a annoncé un accord entre le musée et le ministère français de la Culture pour financer la rénovation du bâtiment.
« Le musée a besoin de 3 millions de dollars »
D’après The Art Newspaper, d’autres bailleurs internationaux ont également mis la main à la poche pour aider à reconstruire le musée. Parmi eux, la fondation Aliph basée à Genève qui a fait un don de 500 000 dollars. Le musée a déjà reçu 1,5 millions de dollars de dons mais ce n’est pas suffisant car le montant nécessaire pour sa rénovation est fixé à 3 millions de dollars.
La France, quant à elle, ne compte pas se limiter au financement du musée car, à en croire The Art Newspaper, Paris a mis en place un programme qui devra permettre à 100 artistes libanais de pouvoir vivre en France et d’y travailler pour une période de trois mois. Le dépôt des candidatures est en cours. Il sera clôturé le 30 avril et les candidats sélectionnés bénéficieront chacun d’une bourse de 1 000 euros par mois.