Yves Lévy, mari d’Agnès Buzyn a déposé plainte pour menaces de décapitation. Saisie, la police française ouvre une enquête
La famille Buzyn, à nouveau, dans la tourmente. Après les attaques acerbes qui ont visé Agnès Buzyn, ex ministre de la Santé d’Emmanuel Macron, en pleine pandémie, c’est désormais au tour de son mari d’être la nouvelle victime de menaces de morts, à en croire le journal Le Point.
En effet, d’après cette source, Yves Levy, ex patron de l’Inserm et mari d’Agnès Buzyn, est menacé de décapitation. « Il y a plusieurs mois, Le Point révélait qu’Agnès Buzyn, ancienne ministre de la Santé du gouvernement d’Edouard, était placée sous protection du SDLP, l’ex-service de protection des hautes personnalités. Son mari Yves Lévy, 64 ans qui fut patron de l’Inserm jusqu’en 2018, a quant à lui déposé une plainte après avoir fait l’objet de menaces précises de décapitation. C’est la sous-direction antiterroriste (SDAT) de la Direction centrale de la police judiciaire qui a été saisie de l’enquête », révèle Le Point.
« Yves Lévy a reçu à reçu deux courriels accompagnés de vidéos »
Revenant sur les faits, le média renseigne : « dans la nuit de jeudi à vendredi, Yves Lévy a reçu deux courriels accompagnés de vidéos. Ils sont signés par un individu de 44 ans, né en France, connu défavorablement de la police et domicilié en Suisse, mais à ce stade, les enquêteurs ne sont pas sûrs de l’authenticité du patronyme de l’expéditeur. »
Et la source d’ajouter : « si une vidéo reprenait des images du directeur des ressources humaines d’Air France bousculé par des salariés mécontents, elle était commentée ainsi : ‘La vidéo montre ce qu’il risque de t’arriver dans le meilleur des cas’ et sur la seconde vidéo ‘ce qu’il risque de t’arriver dans le pire des cas », ces dernières images montrant une scène de décapitation à la guillotine' ».
Pour rappel, ce n’est pas la première fois que des menaces visent le couple. En mars-avril 2020, alors que la France vivait les heures les plus sombres de la pandémie à Coronavirus, Agnès Buzyn, ex ministre de la Santé, a été visée par de virulentes attaques sur les réseaux sociaux. Des menaces de mort reçues de comptes anonymes avaient fini par pousser le gouvernement à réagir, en la plaçant sous protection policière.