Pour réduire la grosse facture de chauffage de l’Elysée, Emmanuel Macron mise sur la géothermie. La présidence a ainsi débloqué 600 000 euros pour entamer un vaste chantier très ambitieux
Un vaste chantier dont le coût est estimé à plusieurs centaines de milliers d’euros. Mis sous pression par les organisations de défense de l’environnement, l’Elysée a entamé un vaste chantier visant à réduire drastiquement sa facture de chauffage. C’est du moins ce que nous a appris, ce 07 juin, TF1. En effet, à en croire ce média, l’objectif est de chauffer l’Elysée par la géothermie.
« C’est sans doute la passoire thermique la plus célèbre de la République. 365 pièces, des salles immenses et très mal isolées, des fenêtres sans double vitrage… Chauffer le palais de l’Élysée est un véritable gouffre financier et écologique. La présidence a toutefois trouvé une solution dans son jardin, ou plutôt dans ses entrailles. Pour réduire la facture, le palais présidentiel va en effet miser sur la géothermie, soit le fait de se servir de la chaleur naturellement présente dans le sol », renseigne la source.
Et le média français d’ajouter : « comment fonctionne ce système ? Grâce à deux puits, de l’eau froide est injectée dans le sol, à 64 mètres de profondeur, là où la roche est à 15°C toute la nuit. L’eau s’y réchauffe avant d’être renvoyée à la surface, vers les pompes à chaleur du palais. Les travaux de forage viennent de commencer, et l’Élysée tient à le faire savoir ». Le coût du projet est estimé à 600 000 euros et devrait permettre à l’Elysée de réduire sa grosse facture de chauffage.
Pour rappel, en 2021, il a été révélé dans la presse que la facture de chauffage de l’Elysée avait atteint les 345 149 euros. « Au total, en 2020, pour 800 personnes travaillant dans 32 460 m2, des factures de chauffage s’élèvent à 345 159 euros, et à 412 881 euros pour l’électricité, ce qui correspond à 2 246 602 kWh et 278 463 litres de fioul…”, révélait le média We Demain qui dit avoir mené une enquête sur la question.
Expliquant la méthodologie suivie pour mener à bout cette enquête, We Demain rapporte : “nous analysons les dépenses énergétiques des trois sites de la présidence de la République. L’hôtel d’Évreux, communément appelé “palais de l’Élysée”, du 55, rue du Faubourg-Saint-Honoré, auquel il faut ajouter l’hôtel de Marigny situé juste en face, les bureaux des 2, 4, et 14, rue de l’Élysée. Et enfin, le palais de l’Alma (situé au 11, quai Branly, dans le 7e arrondissement), qui abrite lui aussi des services de la présidence”.