Un des fervents partisans du Brexit (sortie de la Grande-Bretagne de l’Union Européenne) vient de faire savoir qu’il est ouvert à la tenue d’un second référendum pour liquider la question une bonne fois pour toute
Va-t-on vers un second référendum pour le Brexit en Grande-Bretagne ? Au moment où les discussions se poursuivent entre le gouvernement britannique et l’Union Européenne, Nigel Farage, ancien chef de file du parti UKIP (United Kingdom Independent Party), parti qui avait fortement défendu le Brexit, dit être ouvert à la tenue d’un second référendum.
« J’en arrive à l’idée que nous devrions organiser un second référendum sur l’UE…à moins que vous ne veuillez organiser plusieurs référendums, ce qui embrouillerait les gens. Je pense que si nous tenons un second référendum sur l’UE, nous liquiderons ce sujet », a déclaré Nigel Farage sur Channel 5.
Nigel Farage ne se fait aucun doute qu’en cas de second référendum, la victoire du « oui » au Brexit arriverait largement en tête. « Le pourcentage de ceux qui voteraient pour la sortie de la Grande-Bretagne de l’UE seraient beaucoup plus important que ce fut le cas la première fois », soutient-il.
Dans la presse britannique, on nous informe que l’idée d’un second référendum est catégoriquement rejetée par le gouvernement. « Nous n’organiserons pas un second référendum », a tranché le porte-parole de la première ministre britannique. Les déclarations de Nigel Farage ont suscité une vague de réactions. Les partis qui s’étaient opposés au Brexit se frottent les mains.
C’est le cas de Lord Malloch Brown, chef de file du mouvement ant-Brexit « Best For Britain ». « Un second référendum : mon message est clair. Amène-le-nous. C’est quelque chose dont le pays a besoin. Nous voyons tous les jours le désastre du Brexit au moment où nous voyons son impact sur l’économie, sur les emplois, sur les communautés et sur la société », a-t-il réagi.
Rappelons que la Grande-Bretagne avait voté en 2016 un référendum sur le Brexit, après plusieurs jours de campagne intense. A l’issue du vote, le « Oui » avait gagné avec 51,9% des voix, marquant la première étape du divorce UE-Grande-Bretagne. Si les négociations avec l’Union Européenne aboutissent, la Grande-Bretagne devra quitter l’UE le 29 mars 2019.