Deux inconnus circulant à moto ont jeté jeudi matin une grenade devant l’ambassade de France à Athènes, blessant légèrement un policier grec en faction, une action qualifiée de « terroriste » par le gouvernement grec. La police privilégie dans l’immédiat la piste d’un acte commis par la mouvance extrémiste anarchiste locale, qui revendique régulièrement des attaques sans victimes contre des cibles diplomatiques, économiques ou politiques, selon une source policière. La brigade anti-terroriste s’est saisie de l’enquête sur cet attentat, qui s’est produit à 04H38 locale (02H38 GMT), sur une des grandes avenues centrales d’Athènes, en face du Parlement, a indiqué une source policière. L’action n’avait pas été revendiquée à la mi-journée. Le policier grec gardant le portail principal de l’ambassade a été hospitalisé pour de très légères blessures aux jambes, après avoir réussi à s’abriter dans sa guérite au moment de la déflagration. L’explosion de la grenade n’a causé que des dégâts mineurs au portail et a impacté les vitres de la guérite, sans les traverser.