Une décision à laquelle personne ne s’attendait. Et pourtant, elle pourrait être prise très prochainement par l’Etat d’Israël lorsque sa guerre contre la Palestine aura pris fin. C’est du moins l’information relayée, ce 03 décembre, par plusieurs sources fiables, dont le média Times Of Israel qui cite Ziman Yisrael.
En effet, d’après cette source, les autorités israéliens ont eu un échange secret avec des autorités de la République démocratique du Congo et d’autres pays africains afin de leur demander s’ils seraient d’accord pour accueillir éventuellement des habitants de Gaza à la fin du conflit.
Selon la même source, une personnalité bien sourcée et proche du ministère de l’Intérieur israélien a confirmé l’information en ces termes : « Le Congo voudra bien accueillir des migrants et nous sommes en discussions avec d’autres ». Derrière cette volonté de déporter en masse une partie des habitants de Gaza, se cacherait la survie socio-économique des Palestiniens qui inquiète profondément l’Etat d’Israël.
Ainsi, d’après la même source, lors d’une rencontre qui s’est déroulée ces dernières heures, la ministre israélienne du Renseignement n’a pas mâché ses mots. Ses propos semblent confirmer l’impérieuse nécessité pour Israël de se débarrasser d’une partie des habitants de Gaza afin d’éviter de créer une véritable bombe sociale.
« A la fin de la guerre, le gouvernement du Hamas s’effondrera, il n’y a pas d’autorités municipales, la population civile dépendra entièrement de l’aide humanitaire. Il n’y aura pas de travail et 60% des terres arables de Gaza deviendront des zones de tampon », prévient la ministre.
Pour le ministre, l’éducation à Gaza se transformera ainsi en une fabrique anti-juive et d’autres attaques seront à prévoir à l’avenir. « Le problème à Gaza n’est seulement notre problème. Le monde devrait soutenir l’émigration humanitaire parce que c’est la seule solution », ajoute-t-elle.
Reste à savoir si la population congolaise, majoritairement chrétienne, est prête à accueillir sur son sol des populations palestiniennes avec qui elle ne partage pas la même culture. Et l’autre équation à résoudre est celle de la pertinence d’un tel accord si l’on sait que le Congo est l’un des pays africains les plus instables au monde.
Affaire à suivre!