Guillaume Peltier, vice-président des Républicains, a été l’invité de Jean-Jacques Bourdin ce mardi 6 février 2018. Il s’est prononcé sur plusieurs sujets d’actualité politiques françaises, notamment sur la Corse et la victoire des Républicains aux législatives partielles
A la question de Jean-Jacques Bourdin qui lui demande si la victoire aux législatives ne signifient pas un désaveu de la politique gouvernementale, Guillaume Peltier répond : « toujours rester modestes. Une hirondelle ne fait pas le printemps, mais être lucides. Bien sûr que c’est une première victoire pour Laurent Wauquiez, pour la famille des Républicains, d’une formation politique qu’on disait morte et enterrée ».
Il ajoute : « nous avons démontré à l’occasion de ces deux élections partielles que Les Républicains étaient la première force d’opposition à la politique d’Emmanuel Macron ». Sur le plateau de RMC, Guillaume Peltier souligne les deux failles d’Emmanuel Macron. « Emmanuel Macron à deux failles très lourdes qu’il va d’ailleurs payer sur le plan politique », dit-il.
« Je veux que la droite de demain soit une droite juste »
Et de poursuivre : « la première (…), c’est son rapport à l’égalité des territoires, sa méconnaissance de la France des provinces et du territoire. (…) Deuxième faille, c’est la question de la justice sociale, le pouvoir d’achat. Ce pouvoir d’achat dont Emmanuel Macron avait promis l’augmentation fulgurante en cette rentrée 2018 et chaque français voit bien qu’il est en berne et en baisse. C’est donc une promesse trahie ».
Sur le plateau de RMC, Guillaume Peltier dit vouloir une « droite juste ». « Je veux que la droite de demain soit une droite juste, qui parle aux classes moyennes, qui parle à la France silencieuse, à cette France majoritaire à qui on réclame toujours tout et qui ne demande jamais rien », lance-t-il.
Sur la question corse, le vice-président admet qu’il existe une culture corse. Sur la co-officialisation de la langue corse à côté du français, Guillaume Peltier se dit « sceptique ». « Je suis assez sceptique. (…) D’abord, la France, c’est la langue française (…). La coofficialité veut dire que dans tous les documents administration en Corse, il y aurait la langue française et la langue corse (…). La Corse est française et appartient à la République française ».
Pour suivre l’interview dans son intégralité, cliquez ici : RMC